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  • : Blog d'informations et de communications du Syndicat CGT du Centre Hospitalier Public du Cotentin (sites de Cherbourg -Octeville et de Valognes, département de la Manche)
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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 19:21

Assemblée Générale du CGOS


DECLARATION  CGT


Sur le Chèque Emploi Service Universel – CESU -


Martine CARTANT

 

 

Nous ne referons pas l’intervention de l’an dernier mais nous maintenons tout ce que nous avions exprimé :

 

les 20 millions d’euros du CESU sont bien pris sur les tarifs hospitaliers financés par la sécurité sociale

les 20 millions d’euros du CESU servent bien à financer des emplois privés sous payés et précaires et à dégonfler les chiffres du chômage,

les difficultés financières des hospitaliers ne sont pas réglées par le CESU : c’est d’une véritable revalorisation salariale dont les hospitaliers ont besoin.

 

 

Après quelques mois de mise en place, nous pouvons ajouter que d’autres problèmes sont apparus :

 

le médico-social n’est pas inclus dans le système CESU : où est l’équité entre les agents de la fonction publique hospitalière ?

 

certaines régions ont vu des retours de CESU : les agents n’avaient pas envisagé d’avoir à payer à l’URSSAF les cotisations engendrées par l’utilisation du CESU.

 

 

 L’état refuse depuis plusieurs années le déplafonnement et l’augmentation de la contribution que les OS portent à 3 % au prétexte que les finances de la sécu ne le permettent pas et il lui impose le financement du CESU.

 

Comme le précise notre présidente dans son rapport moral, seulement 60 % des hospitaliers bénéficient du CGOS. Les 20 millions d’euros consacrés au CESU contribueraient sûrement à augmenter ce taux d’impact et à améliorer la qualité des prestations, en particulier les vacances des plus bas QF.

 

 

En conséquence, la composante CGT votera contre le bilan CESU.

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24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 19:17

 Déclaration CGT

 

 Assemblée générale du CGOS

                                       

 17 juin 2010 à Bordeaux

                                                                              

                                                                                

Catherine BELGHIT

 

 

Il y a 50 ans naissait le Comité de Gestion des Œuvres Sociales des hospitaliers.

 

Pendant toutes ces années, ce sont des millions de salariés qui ont pu profiter des différentes prestations et actions que notre association a pu mettre en place. Un plus indéniable pour des personnels qui n’ont jamais perçu des salaires à la hauteur de leurs qualités professionnelles et humaines.

 

Cette aide a pu être apportée par le  travail des milliers de militants syndicaux, des représentants de la FHF qui ont bien voulu participer aux travaux, des centaines de salariés du CGOS et par tous les correspondants des établissements.

 

La CGT tient à rendre hommage à tous pour leur implication et leur engagement.

 

Le CGOS a été créé pendant les « 30 glorieuses ». Le plein emploi était de mise et le développement du Service Public de Santé fut possible grâce à la conquête sociale des salariés porté par le Conseil National de la résistance et le ministre Ambroise Croizat : j’ai nommé la Sécurité Sociale.

 

Pendant ces 50 ans, le CGOS s’est développé au rythme des évolutions du monde hospitalier profitant à la fois du développement  des Etablissements Publics de Santé et d’Action Sociale et des luttes des salariés pour la reconnaissance par le salaire de leur qualification et de leur travail.

 

Les augmentations de la masse salariale sur laquelle est assise la cotisation, les augmentations de pourcentage de celle-ci ne sont pas dues aux largesses bienfaitrices des différents ministères de tutelles.

 

Nos gouvernants ont dû s’adapter aux évolutions sociales et à l’émancipation de la plus grande partie du salariat du monde non médical de la Santé à savoir les femmes.

 

Elles vont acquérir le droit de travailler sans autorisation parentale ou maritale, de gérer librement leurs revenus et leurs biens, de disposer de leur corps avec le droit à la contraception et à l’avortement. Ceci, conjugué à la déconfessionnalisation et à la professionnalisation des métiers hospitaliers, va élargir considérablement la liberté de penser, de revendiquer. Elles ont quitté le voile et le tablier pour le pantalon et pendant cette période le syndicalisme va se développer dans nos établissements.

 

Nous aurions pu penser que ce formidable élan allait évoluer vers toujours plus d’humanisme tant pour les salariés que pour les patients.

 

C’était sans compter avec le développement d’un capitalisme effréné qui met l’argent, la rentabilité financière et le profit de quelques uns en opposition avec le mieux vivre de tous les autres.

 

Avec la fermeture de milliers d’entreprises, le chômage va naître mettant à mal le salariat et tous les systèmes de solidarité qu’il avait créés dont la Sécurité Sociale qui finance nos établissements.

 

C’est ainsi que d’une réforme hospitalière à l’autre le Service Public de Santé, les salaires et les conditions de travail vont se dégrader pour nous conduire à la situation actuelle.

 

La première période de fermeture de services, d’établissements, de diminution de lits, de réduction des effectifs, va être jugée insuffisante et pas assez rapide et efficace pour laisser de l’espace au développement du secteur privé lucratif. Il fallait aller plus loin et plus vite. Ces dernières années, de la loi de 91 à la loi HPST en passant par les ordonnances Juppé, la création de la T2A ce sont aux attaques les plus destructrices qui soient contre le secteur Public de Santé auxquelles nous ayons assisté.

 

Au travers des entrées de contributions et pour la première fois depuis la création du CGOS, nous constatons des masses salariales en nette diminution dans certains établissements y compris dans les CHU. Nombre d’entre eux sont soumis à des plans de retour à l’équilibre avec comme variable d’ajustement la masse salariale. Si l’on rajoute le nombre exponentiel de contractuels et le renouvellement du salariat par le départ à la retraite de la génération baby-boom, cela nous conduit à un ralentissement net de l’évolution annuelle des contributions. La crainte est que très rapidement nous arrivions à avoir des entrées de contributions inférieures à celles de l’année précédente.

 

Il n’y a pas grand chose à attendre du protocole des catégories B qui ne présente des augmentations salariales qu’en fin de carrière donc au delà de l’indice plafond de contribution.

 

Cet indice plafond, non revalorisé depuis des années en fonction de l’évolution des grilles indiciaires, pose aujourd’hui un véritable problème car si à l’origine il couvrait la quasi totalité du salariat, aujourd’hui les salaires de plus de la moitié du personnel le dépassent. Or la prestation maladie (25% des charges) est calculée sur le salaire réel de l’agent.

 

Pour la CGT, le déplafonnement est une absolue nécessité et nous demandons que notre assemblée générale se prononce pour un mandatement du conseil d’administration en ce sens.

Nous exigeons de notre ministère une réponse positive à notre demande qui serait une avancée sensible. Elle apporterait un souffle d’air évident aux finances du CGOS et pourrait momentanément permettre aux administrateurs que nous sommes de ne pas avoir à faire ces choix déchirants qui consistent à diminuer des lignes budgétaires, à réduire nos actions ou nos taux de base.

 

Cependant nous sommes convaincus que cela sera véritablement insuffisant pour répondre aux besoins exprimés par les salariés. Seul, le cumul déplafonnement et augmentation de la contribution à hauteur de 3% pourra nous permettre d’atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé il y a 5 ans et que nous renouvelons dans nos orientations stratégiques 2011-2015 de faire du CGOS un « CGOS pour tous les hospitaliers ». Aujourd’hui 40 % des hospitaliers n’utilisent pas le CGOS.

 

Les besoins sont là et ils sont immenses. Nous assistons à une paupérisation évidente des hospitaliers. La CGT le constate tous les jours dans ses rencontres avec les salariés et nos camarades qui siègent dans les Commissions Permanente des Prestations en sont témoins.

 

Les dossiers présentés par toutes les catégories de personnels, actifs et retraités, sont très nombreux, très lourds et montrent souvent des taux d’endettement importants. Le surendettement nous rend la plupart du temps impuissants. Rien d’étonnant à cela. Les salaires sont insuffisants pour assurer une vie décente à des familles qui voient leurs  charges s’alourdir de toute part y compris dans des domaines relevant des devoirs de l’Etat telle que la gratuité de l’Education Nationale.

 

La misère touche également de plein fouet nos collègues retraités. La forte proportion féminine des salariés hospitaliers qui ont des carrières souvent courtes pour avoir élevé des enfants, pris du temps partiel conduisent à des retraites minimales. La non-prise en compte des primes accentue aussi les écarts qui peuvent exister entre le dernier salaire d’actif et la pension de retraite. En ce sens la RAFP, système par capitalisation, ne règle rien. C’est bien d’une cotisation sur l’ensemble des revenus dont ont besoin les personnels hospitaliers.

 

Près de 60 % des retraités hospitaliers doivent vivre avec moins de 1 000 € par mois. Ils sont les premiers à pâtir de l’augmentation des frais liés aux soins (franchises, médicaments déremboursés et complémentaires) ainsi que des conséquences de la baisse des revenus des collectivités territoriales, jusqu’à présent éléments essentiels des aides sociales pour les personnes âgées.  

 

Pour la CGT, l’aide du CGOS pour les plus démunis qu’ils soient actifs ou retraités doit rester une priorité chaque fois que celle-ci peut soulager dans les moments difficiles mais sa mission n’est pas de jouer le rôle d’amortisseur des désengagements de l’Etat.

 

La réforme des retraites en cours va encore en rajouter. Elle est conduite sans autre objectif que de contenir les dépenses. Elle va être une véritable catastrophe sociale, sanitaire et économique :

Sociale, parce que les retraités ne vont pas voir leur revenus augmenter et les salariés vont voir les leurs diminuer sans apporter de solution au chômage puisque l’on va prolonger la vie active,

Sanitaire, parce que la pénibilité des métiers augmente tant physiquement que psychologiquement avec les charges de travail exponentielles y compris dans le monde hospitalier. Elle deviendra insoutenable pour les plus de 60 ans. Nous allons assister à une augmentation massive des maladies de courte et de longue durée, des accidents du travail et des invalidités qui sont pourtant déjà très importantes aujourd’hui quoi qu’en dise Madame la Ministre de la Santé.

Economique, parce que sans ressources nouvelles prélevées sur d’autres revenus que ceux des salariés, pour alimenter les caisses de retraites, la réforme est vouée à l’échec.

 

Les retraites par capitalisation, solution préconisée lors de la réforme de 2003,  ont fait la preuve de leur dangerosité lors de la dernière crise économique et boursière. Les résultats des placements de l’actif de la CRH nous ont montré combien le risque est réel. Dans son rapport moral,  la présidente le confirme en expliquant que « la crise économique n’a pas permis d’atteindre le taux de rendement de l’actif des portefeuilles prévus dans le plan de consolidation ».

 

Notre gouvernement met tout en œuvre pour conduire les salariés à considérer comme inéluctable l’allongement de la durée du travail, le report de l’âge de départ, les augmentations des contributions salariales…

 

Pour la CGT, dans un pays riche comme le notre, capable de consacrer des milliards à la sauvegarde des intérêts des banques d’autres solutions existent.

 

Notre système est viable à condition :

de  donner du travail aux jeunes et aux chômeurs,

d’augmenter les salaires et les retraites ce qui libèrerait le pouvoir d’achat et donc la croissance industrielle,

de taxer les profits et les revenus boursiers,

de cesser les exonérations non liées à des créations d’emplois,

de récupérer les dettes sociales des entreprises y compris celles de  l’Etat.

 

La lutte doit continuer et s’amplifier pour conduire nos dirigeants à rentrer dans de véritables négociations avec les partenaires sociaux pour garantir et développer emplois, salaires et retraites.

 

Si nous évoquons cette question à notre Assemblée Générale ce n’est pas pour nous faire plaisir mais parce que la réforme aura aussi des conséquences inévitables pour notre association.

 

 

Pour ce qui est de notre fonctionnement en 2009, la CGT prend acte du rapport moral de la Présidente qui fait un constat.

 

La quasi-totalité des excédents a été consommée.

 

Nous avons élargi le champ d’utilisation du FSL et les premiers résultats sont encourageants.

 

Nous sommes dans une phase transitoire d’évolution de la prestation handicap avec comme objectif l’ouverture aux enfants ayant un taux d’invalidité de 50 à 80%.

 

Le CESU a été mis en place sans l’assentiment de la CGT. Nous avons seulement obtenu la création d’un budget spécifique pour sa gestion. Nous nous exprimerons plus particulièrement sur cette question lors de la délibération 2.8.

 

Concernant la CRH, depuis l’AG de mars 2008, tout nous conforte dans notre opposition au plan de consolidation. De plus, nous pensons qu’il est véritablement provocateur d’envoyer chaque année aux allocataires un avis de revalorisation qui au final se traduit par une dévalorisation de la rente.

 

Le traitement informatisé du dossier agent par scanérisation est à l’essai dans quelques régions. Un bilan sera nécessaire avant de l’étendre à toutes.

 

La CGT tient à réaffirmer la nécessité absolue de la présence des correspondants dans les établissements : ils sont le lien indispensable entre l’agent et le CGOS.

Nous demandons que les représentants FHF au CGOS interviennent auprès de leurs collègues dans ce sens.

En effet, force est de constater que nombre de directions remet en cause la légitimité du rôle des correspondants en diminuant leur temps consacré au CGOS voire en le supprimant.

 

Si nous restons sur les financements  actuels, les rentrées de contributions vont encore diminuer et les besoins, notamment pour la prestation maladie, vont augmenter. Il faudrait encore faire des choix budgétaires et il est fort à parier que tous les efforts faits pour construire et étendre la place de l’aide aux vacances seraient anéantis.

 

Soit à demi-mots, soit franchement, certains déjà parlent de hiérarchiser les besoins pour répondre d’abord à l’essentiel. La CGT a bien compris que pour quelques uns d’entre vous les aides aux vacances sont accessoires.

 

Pour la première fois dans une région nous avons vu disparaître la prestation vacances famille pour ne pas diminuer la prestation garde d’enfants. Ceci malgré le constat que des salariés perçoivent plus qu’ils ne dépensent lorsque l’on cumule la PAJE (Prestation Accueil du Jeune Enfant), les crédits d’impôts et l’aide du CGOS. 

 

La CGT continuera de défendre la nécessité d’apporter des aides en matière d’activités socioculturelles et de vacances pour les familles et les enfants.

 

Dans les dix dernières années, des efforts ont été faits dans ce sens. Il faut les poursuivre et les amplifier notamment dans l’aide à ceux qui ne partent pas.

 

Les initiatives pour les 20 ans d’Escales Vacances et les 50 ans du CGOS ont reçu un franc succès et elles ont permis, nous l’avons vérifié, la prise de véritables vacances pour des familles qui, sans cela, n’auraient pu partir. Elles ont également permis de confirmer que la formule de vacances collectives est appréciée. Les agents ne se plaignent pas de la soit disant « ghettoïsation » supposée par certains. 

 

Des hospitaliers préfèrent le chèque vacances mais cette formule suppose que les familles puissent économiser et toutes n’en ont pas la possibilité. Certes le chèque vacances contraint les familles à la prévoyance mais ne tombons pas dans les commentaires moralisateurs déjà entendus tels que : « s’ils veulent des vacances ils n’ont qu’à mettre progressivement de l’argent de coté ». Tous les foyers ne peuvent pas le faire et les enfants n’ont pas à pâtir doublement de leur origine sociale.

 

Corriger, par la solidarité, les inégalités d’accès aux vacances, aux loisirs, aux sports et à la culture fait intégralement partie de nos missions. Il fut un temps largement aussi dur qu’aujourd’hui où le droit de partir, découvrir, échanger, partager grâce au sport, à la culture aux loisirs et aux vacances a été conquis et promu comme vecteur de l’épanouissement et de récupération pour l’individu. Les bienfaits sont toujours les mêmes et notre travail est de faire tout ce qui est dans nos possibilités pour en permettre l’accès à tous.

 

En 1999, lorsque le ministère rend obligatoire la contribution il ne parle pas du CGOS mais d’organisme des activités sociales socioculturelles et sportives. En passant convention selon les termes de cette loi, nous avons quitté les œuvres sociales avec leur côté « dame patronnesse » pour rentrer dans une dynamique beaucoup plus large de notre mission.

 

Dans ce cadre la CGT pense qu’il faut que le CGOS travaille pour 2011 à élargir nos aides en la matière, notamment :

pour les vacances familles en multipliant par deux ou par trois si cela est possible la participation nationale aux séjours surabondés,

En créant partout le « tiers payant vacances »  en lieu et place de la prestation actuelle afin d’éviter aux familles de faire l’avance des frais,

En augmentant la participation du CGOS sur le catalogue Escales vacances, en fonction des QF, même si dans un premier temps nous ne l’élargissons pas à « libre évasion ».

 

Pour les activités sportives et de loisirs nous avons également à faire progresser notre action qui est très limitée. Il faut bien reconnaître que la structure décisionnelle du CGOS, très éloignée des lieux de vie et de travail des salariés, ne nous aide pas pour des activités pratiquées dans la proximité. C’est une des raisons pour laquelle la CGT s’est toujours prononcée pour une structure de type Comité d’Entreprise, Comité Central d’Entreprise.

 

Mme la Présidente, la CGT s’abstiendra sur le vote de votre rapport moral. Nous réaffirmons la nécessité de se positionner clairement sur la hausse des contributions à hauteur de 3% afin de poursuivre une politique progressiste en matière de vacances sociales, d’activités sportives, culturelles et de loisir.

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 15:27

 

Protocole LMD : Le droit d’option des infirmier(e)s est un choix inacceptable ! Reconnaissance de la pénibilité ou des qualifications !

 

Dans le protocole LMD, le gouvernement a décidé de remettre en cause la possibilité d’un départ anticipé en retraite à 55 ans pour les infirmières en échange d’une augmentation de salaire !!! Ce chantage, fait dans le cadre de concertation ( plus que de réelles négociations) sur les grilles salariales de la fonction publique hospitalière, a été refusé par la CGT.
Ce sont deux dossiers qui n’ont aucun lien entre eux, il faut les traiter séparément.

Le droit d’option des IDE : un choix inacceptable !

Les infirmier(e)s disposent d’un droit d’option ( choix ). Les directions des établissements publics commencent à adresser des courriers à tous les infirmier(e)s en leur demandant de choisir entre :


 Le maintien en catégorie B avec maintien en catégorie active : possibilité du départ à la retraite à 55 ans et bénéfice de 1 an de bonification tous les 10 ans pour travaux pénibles. Par contre cette grille sera en voie d’extinction et ne connaîtra plus de revalorisation significative.


 Le passage en catégorie A en perdant la possibilité du départ en retraite à 55 ans et la bonification de 1 an tous les 10 ans en service actif.

La perte de la bonification entraînera :

 soit une obligation de travailler plus longtemps pour une retraite à taux plein ou si on ne peut continuer en raison des conditions de travail (1 infirmière sur 5 part en invalidité avant 55 ans),

 soit une diminution importante des pensions de retraite pour une carrière plus longue. C’est travailler plus pour gagner moins !

 

Un reclassement en plusieurs étapes !
 
Le reclassement se fera en 2 étapes ( 2011 et 2012 ) pour ceux qui choisiraient de rester en catégorie B et en trois étapes ( 2011, 2012 et 2015 ) pour ceux qui choisiraient de passer en catégorie A.

Tous les nouveaux infirmier(e)s diplômé(e)s à partir de 2012 seront placé(e)s d’office en catégorie A et n’auront plus la possibilité de choisir de bénéficier de la catégorie active.

Les revalorisations de la catégorie A ou B sont inégales selon l’échelon, et la carrière est rallongée dans les 2 cas.

Entre l’actuelle fin de carrière (indice 534) de la grille B et la fin de carrière (indice 604) de la nouvelle grille A ( proposée à partir de 2015, et donc effective dans plusieurs années ) le gain est certes de 70 points mais la pension de retraite sera gravement amputée par la perte de la bonification pour reconnaissance de la pénibilité.

Pour les autres paramédicaux, actuellement en catégorie B, ils y restent pour l’instant et passeraient en catégorie A en fonction de la mise en œuvre de leur nouveau programme de formation.

Pour les catégories actuellement en catégorie A le même chantage ( perte de la possibilité d’un départ en retraite à 55 ans pour des salaires légèrement revalorisés ) leur sera imposé à partir de 2011.

Pour faire votre choix, il est urgent d’attendre !

La CGT appelle l’ensemble des infirmier(e)s de la fonction publique à ne pas répondre à ce chantage que représente ce droit d’option :

 Il n’y a aucune urgence, le droit d’option est possible jusqu’en décembre 2010

 Pour faire un choix éclairé, il est nécessaire de connaître les mesures qui seront prises dans le cadre de la réforme des retraites en cours de « discussions »

 Une simulation de ces 2 options est à demander par chaque professionnel auprès de la caisse de retraites CNRACL. Ce n’est pas aux services administratifs des établissements de la réaliser.

Les nouvelles grilles de salaire du reclassement

 

  2 ) Vous choisissez de passer en catégorie A
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 1 ) Vous choisissez en rester en catégorie B

 

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16 août 2010 1 16 /08 /août /2010 10:52

MESSIEURS SARKOZY, WOERTH et FILLON, COMPLOTENT CONTRE NOS RETRAITES

  complotent.jpg

 

 

                

 

Prenez connaissance, du projet de loi que le gouvernement prétend déposer à l’Assemblée le

MARDI 7 septembre 2010

 

Dans ce 4 pages, l’essentiel des mesures du projet de loi.

 

(Les citations du projet de loi gouvernemental sont en italique)

 

 

Retarder l’âge de départ en retraite.

 

« Porter l’âge légal de droit commun à 62 ans en 2018, en augmentant chaque année de 4 mois, à partir de la génération 1951… Relever l’âge d’ouverture des droits dans la fonction publique et dans les régimes spéciaux : relèvement à 62 ans en 2018 pour tous les fonctionnaire dont l’âge d’ouverture des droits est aujourd’hui de 60 ans ».

 

Tous les salariés du public comme du privé sont touchés.

Pour les fonctionnaires hospitaliers : les administratifs, les techniques, les nouvelles infirmières diplômées en 2012, ce serait minimum 62 ans dès 2018 :

 

Les salariés nés après le 1er juillet 1951, partiront  à 60 ans et 4 mois (dès 2011)

Les salariés nés après le 1er janvier 1952, partiront  à 60 ans et 8 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1953, partiront  à 61 ans.

Les salariés nés après le 1er janvier 1954, partiront  à 61 ans et 4 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1955, partiront  à 61 ans et 8 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1956, partiront  à 62 ans. (en 2018).

Et que nous annonceront-ils en 2018 ?

 

« … et augmenter parallèlement de deux ans l’âge d’annulation de la décote ».

 

Actuellement, quand un salarié peut partir à 60 ans, sa décote est annulée s’il va jusqu’à 65 ans (même s’il lui manque des annuités à 65 ans). Quand un salarié peut partir à 55 ans, sa décote est annulée s’il va jusqu’à 60 ans (même s’il lui manque des annuités à 60 ans).

 

En 2018, la décote s’annulera à 67 et 62 ans.

 

« Relèvement… pour tous les fonctionnaires en « catégorie active » : passage… à 57 ans lorsque l’âge actuel est de 55 ans…. ».

 

Pour les ASHQ, les aides soignantes, les sages femmes, les manips radio, les infirmières ayant gardé la catégorie active, les kiné,… Ce serait minimum 57 ans dès 2018 :

 

Les salariés nés après le 1er juillet 1956, partiraient  à 55 ans et 4 mois (dès 2011)

Les salariés nés après le 1er janvier 1957, partiraient  à 55 ans et 8 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1958, partiraient  à 56 ans.

Les salariés nés après le 1er janvier 1959, partiraient  à 56 ans et 4 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1960, partiraient  à 56 ans et 8 mois.

Les salariés nés après le 1er janvier 1961, partiraient  à 57 ans. (en 2018).

 

(Les infirmières qui opteraient pour la catégorie sédentaire devraient aller jusqu’à 60 ans minimum)

 

Durée de cotisation allongée et décote augmentée

 

«… augmentation de la durée de cotisation en fonction de l’espérance de vie jusqu’en 2020, conformément à la loi de 2003 :

-          en application de ce principe, passage à 41 ans et 1 trimestre pour les générations 1953 et 1954 ;

-          compte tenu des estimations actuelles de l’INSEE, la durée de cotisations devrait être de 41,5 ans en 2020 ».

 

 

En application de la loi Fillon 2003, signée par la CFDT, la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein, qui est de 40,5 annuités pour les hospitaliers, continuerait d’augmenter.

 

Rappelons que la loi Fillon 2003 a aussi instauré, dans la fonction publique, des décotes qui augmentent chaque année :

En 2010, pour chaque annuité manquante la pension est diminuée de 2,5%.

En 2011, pour chaque annuité manquante la pension est diminuée de 3%.

En 2012, pour chaque annuité manquante la pension est diminuée de 3,5%.     

En 2013, pour chaque annuité manquante la pension est diminuée de 4%.     

En 2014, pour chaque annuité manquante la pension est diminuée de 4,5%.     

En 2015, pour chaque annuité manquante la pension est diminuée de 5%.    

 

Fin de la reconnaissance collective de la pénibilité

 

« Prendre en compte la pénibilité : en maintenant la retraite à 60 ans pour les salariés qui, du fait d’une situation d’usure professionnelle constatée (maladie professionnelle ou accident du travail produisant les même effets) ont une incapacité physique supérieure ou égale à 20% ».

 

Oui, vous avez bien lu : Il faut être « cassé », avoir une incapacité d’au moins 20% pour avoir le droit de partir à 60 ans.

Vous avez travaillé en quart, ou de nuit ou en 3 – 8, vous avez travaillé debout toute votre vie, vous avez travaillé dimanche et fêtes, vous avez soulevé des charges lourdes… Peu importe, si vous ne pouvez pas faire la preuve d’un handicap majeur, la pénibilité ne vous est pas reconnue.

 

Les premières victimes de cette remise en cause de la pénibilité comme protection collective, sont les infirmières qui sont en train de perdre la catégorie active de la CNRACL et le droit de partir à 55 ans.

 

Ponction de 2,7% sur les fonctionnaires

 

« Renforcement de la convergence entre les régimes public et privé :… alignement du taux de cotisation du public sur celui du privé (passage de 7,85% à 10,55%) étalé sur 10 ans ».

Tableau des augmentations de cotisation (et de diminution du salaire net) fourni par le Ministère :

 

année

Taux de cotisation salariale

2011

8,12%

2012

8,39%

2013

8,66%

2014

8,93%

2015

9,20%

2016

9,47%

2017

9,74%

2018

10,01%

2019

10,28%

2020

10,55%

 

Donc une IDE, classe supérieure (dernier échelon) perdrait 912 € par an en 2020 !

 

Rappelons que les exonérations patronales ont représenté 30 milliards en 2008, 30 milliards volés à la sécu et à nos caisses de retraite.

 

Fin de la retraite « Mère de famille ».

 

« Fermeture du dispositif de départ anticipé sans condition d’âge pour les parents de 3 enfants ayant 15 ans de service à compter de 2012. La possibilité de partir au bout de 15 ans pour les parents ayant déjà 3 enfants en 2012 sera préservée ».

 

Ils détruisent les droits liés à la maternité et à la possibilité d’élever ses enfants : la retraite « mère de famille » disparaîtrait pour les salariées qui ne réuniraient ces conditions (15 ans dans la fonction publique et 3 enfants) qu’à partir de 2012.

 

Pour les salariées qui réunissent déjà les conditions (avant 2012) le calcul de la pension « mère de famille » serait brutalement diminué de 20 à 25% (sauf si la demande de retraite est faite avant le 31 décembre 2010).

 

Pour le gouvernement « l’alignement » se fait toujours vers le bas : Il y a 2 ans de bonification par enfant dans le privé (6 mois dans le public) mais là, on ne parle malheureusement pas d’alignement du public sur le privé.

 

Minimum garanti repoussé de 7 ans pour les fonctionnaires

 

Les fonctionnaires qui touchent ce minimum (1067€) à 55 ans, ne le toucheraient plus qu’à 60 ans, puis 62 ans. Les fonctionnaires qui touchent ce minimum garanti à 60 ans, ne le toucheraient plus qu’à 65 ans, puis 67 ans

 

 

 

…Ils veulent notre peau !

 

Nous sommes unis pour nous défendre avec un mot d’ordre :

RETRAIT du projet Sarko-Fillon.

 

…nous demandons à nos confédérations d’exiger clairement le RETRAIT du projet de loi.

 

Le 7 septembre le gouvernement dépose le projet de loi à l’Assemblée.

 

Nous donnons mandat à nos confédérations pour lancer un appel à la grève interprofessionnelle le 7 septembre, appel à bloquer le pays le 7 septembre pour le Retrait du projet de loi Sarko-Fillon.

 

 

Le projet de loi veut instaurer la « retraite des morts »,

il n’est ni amendable, ni négociable.

 

 

 GREVE LE 7 Septembre 2010

 POUR LE RETRAIT DU PROJET DE LOI

 

 

 

 

 

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 16:10

RETRAITES :

7 raisons pour AGIR

le 7 septembre 2010

 

Soignants, éducateurs, salariés techniques ou administratifs, cadres, du secteur sanitaire, médico-social ou du secteur social ; du privé ou

du public, ou privés d’emploi, nous avons au moins 7 raisons de nous mobiliser, le 7 septembre !

 

La mobilisation a été importante le 24 juin, alors que le gouvernement pensait nous anesthésier en présentant sa réforme des retraites à la veille des vacances.

 

Devant le nombre de demandes de départs anticipés à la retraite établies par les fonctionnaires qui réunissaient les deux conditions (3 enfants et 15 ans de service avant le 1er janvier 2004), le gouvernement a dû reculer la date d’application de cette mesure brutale du projet de loi.

 

Mais, nous devons amplifier la mobilisation pour préserver nos droits à la retraite gravement menacés par ce projet de réforme, au service des financiers qui pressurent le monde du travail, en demandant toujours plus aux salariés et en mettant à mal les systèmes solidaires.

 

Dans nos établissements, et plus largement dans toute la société française, les sujets de mécontentements, d’insatisfactions ne manquent pas. Les situations sociales internationales et européennes sont, elles aussi, préoccupantes. Les salarié-e-s et la population s’organisent et se mobilisent déjà, comme en Grèce, en Espagne et au

Portugal.

 

Une action européenne et unitaire sur le thème « ce n’est pas aux salariés de payer les effets de la crise financière » est annoncée pour le 29 septembre 2010.  Celle-ci aura une déclinaison en France,

comme dans de nombreux pays européens.

 

En dehors de la logique libérale, qu’on nous impose, d’autres logiques existent !

 

La crise c’est eux, la solution c’est nous !

 

Agissons, ensemble, le 7 septembre Pour améliorer notre avenir !

 

Signez la pétition « Retraites, des solutions, il y en a » www.cgt.fr/spip.php? article37297

 

RAISON N° 1 :
LES RETRAITES

 

POUR AMÉLIORER L’AVENIR DES RETRAITES AVEC UNE AUTRE RÉFORME

 

Aujourd’hui, le Gouvernement veut faire voler en éclats le droit à partir en retraite dès 60 ans , en le passant à 62 ans et 67 ans sans décote (57 ans pour les travaux pénibles dans la Fonction Publique) au motif que nous vivons plus longtemps. Faut-il remettre en question cette amélioration des conditions de vie ? Pouvons-nous accepter de travailler plus longtemps quand tant de jeunes se trouvent au chômage !

 

Le financement pérenne des retraites est possible, en augmentant les salaires, en modifiant la répartition des richesses en faveur du travail et en taxant les revenus financiers.

La seule exigence du retrait du projet de loi n’est pas suffisante. En effet, c’est bien d’une autre réforme que nous avons besoin pour sauvegarder le système par répartition. Les lois de 1993 et 2003 ont introduit une baisse inadmissible des pensions : décote, allongement de la durée de cotisation, calcul sur les 25 meilleures années plutôt que les 10 dernières, régime additionnel pour les fonctionnaires (fonds de pension), mais sans assurer le financement…

 

 

POUR RECONNAÎTRE LA PENIBILITE DU TRAVAIL

 

Par un chantage scandaleux, au nom de la reconnaissance justifiée de la qualification Bac + 3, le gouvernement a fait voter une loi qui remet en cause la pénibilité pour les infirmières, les kinésithérapeutes et les manipulateurs radio du secteur public. Ces

personnels vont perdre le bénéfice du départ en retraite anticipé à 55 ans.

Les infirmiers vont devoir choisir entre la catégorie A, avec la perte de la reconnaissance de la pénibilité, et la catégorie B. Rien ne presse. Laissons-nous la chance de parvenir à faire changer les choses lors des actions de l’automne (le projet de loi introduit un troisième âge de départ en retraite pour les infirmières : 57 ans en

catégorie B, 60 ans pour celles qui feront le choix de la catégorie A, et 62 ans pour toutes celles qui seront recrutées ensuite. Par ce dispositif, la profession infirmière va être éclatée dans deux catégories et trois situations différentes de droits à retraite. Cela est inadmissible !).

Depuis des années la CGT, revendique, pour les salariés exposés à la pénibilité, une réparation par un départ anticipé !

Le mécanisme de départ anticipé à 55 ans doit être conforté, amélioré et étendu aux salariés du public et du privé qui n’en bénéficient pas.

 

RAISON N° 2 :

LES SALAIRES

POUR AUGMENTER LES SALAIRES

En 2009, l’augmentation a été de 0,3% dans le public (en année pleine) de 0,5% en moyenne dans le privé non lucratif et de 0%dans le privé lucratif !! Et pour 2010, c’est quasiment 0 % !

Cette situation ne peut perdurer. La politique salariale de nos employeurs découle directement de réductions drastiques du financement de la protection sociale par le gouvernement. Il en est de même pour les pensions et les retraites qui n’évoluent plus suffisamment pour faire face aux besoins de la vie. Une revalorisation importante de ces dernières est plus qu’urgente. Dans le privé lucratif, les groupes financiers préfèrent augmenter leurs actionnaires plutôt que leurs salariés.

 

La CGT revendique des augmentations salariales, pour compenser les pertes de pouvoir d’achat et le rattrapage du gel RTT du privé depuis 2000. Ces augmentations permettraient d’accroître les cotisations pour financer les systèmes solidaires, comme la Sécurité Sociale et les retraites.

Revendiquer des augmentations de salaires, c’est mieux vivre aujourd’hui et demain au quotidien !

 

 

RAISON N° 3 :

 L’EMPLOI

POUR LA CRÉATION DE 100 000 EMPLOIS

DANS LE SANITAIRE ET LE SOCIAL

 

 

Nos secteurs de la santé, du social et du médico-social manquent cruellement d’emplois pour faire face aux besoins des populations. Ces 10 dernières années, l’activité de nos établissements a augmenté de 30 %, alors que la progression des emplois a été de 10 % (réduction du temps de travail inclus). 100 000 emplois sont à créer dans les établissements publics et privés de santé, autant dans l’Action Sociale. Par ces créations, nous lutterons contre le chômage, nous remplirons nos missions de service public et participerons activement aux financements des systèmes de solidarité.

En matière d’emplois, le gouvernement réalise d’autres choix. Des secteurs et des services sont fermés dans le social, des emplois sont supprimés dans les hôpitaux : 4 000 à l’APHP, 600 à Nancy et 250 à Amiens …

La CGT revendique qu’un plan « urgence-emploi –formation » soit rapidement mis en place. L’emploi représente le moteur de nos secteurs. Sans créations d’emplois supplémentaires, nous ne pourrons pas faire face à nos missions.

 

RAISON N° 4 :

AMELIORER LE SERVICE PUBLIC

 

 

POUR UN SERVICE PUBLIC

SANITAIRE ET SOCIAL DE HAUT NIVEAU

 

Avec les réformes en cours, telles la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), et la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires), le gouvernement réduit l’offre de services publics et gèle les postes indispensables pour remplir les missions utiles à la population (Exemple : fermeture de petits hôpitaux, maternités publiques ou privées, d’établissements du secteur social...).

Pour le financement du service public, d’autres choix s’imposent, d’autant que la France est classée parmi les pays les plus riches de la planète.

Nous ne pouvons pas continuer à laisser mettre en place, de manière organisée, la régression sociale et la mise à mal de nos systèmes de protection collectifs solidaires qui ont fait la preuve de leurs rôles d’amortisseurs de cette crise.

Les réformes publiques en cours, et leurs conséquences dans le secteur privé, doivent être annulées d’urgence, pour laisser la place à un large débat citoyen sur l’avenir du service public, ainsi que sur les moyens nécessaires pour remplir ses missions.

La CGT revendique un vaste plan de résorption de l’emploi précaire par une loi de titularisation dans le public.

 

 

RAISON N° 5 :

 LES CONDITIONS DE TRAVAIL

 

POUR AMÉLIORER LES

CONDITIONS DE TRAVAIL

 

Les données en matière de santé des personnels de nos secteurs sont au plus bas. 1 aide-soignante sur 3 et 1 infirmière sur 5 partent en retraite pour invalidité, ou avec une invalidité, et ces mauvaises statistiques augmentent.

Améliorer nos conditions de travail au quotidien constitue une nécessité pour mieux travailler et vivre!

L’organisation et le contenu du travail doivent être revus.

La CGT revendique un vaste plan d’amélioration des conditions de travail avec des moyens spécifiques et adaptés.

 

 

RAISON N° 6 :

RECONNAÎTRE

LES QUALIFICATIONS

POUR UN SERVICE PUBLIC SANITAIRE ET SOCIAL DE HAUT NIVEAU

Dans le public comme dans le privé, les changements voulus par les employeurs sont les

mêmes : déstructurations des qualifications, manque de reconnaissance et individualisation des rémunérations. Ainsi, dans le public, des infirmières vont se retrouver en catégorie technicienne (catégorie B) et des infirmières effectuant le même travail, en catégorie cadre (catégorie A).

Depuis plus d’un an, la convention collective nationale du travail du 15/03/66 est attaquée. Le même objectif est visé pour celle de la FEHAP (CCNT 51), le patronat a décidé unilatéralement une rénovation « régressive ».

Il est inadmissible que les rémunérations des qualifications soient quasiment au niveau

du SMIC pour les salariés de notre secteur public, et inférieures dans le privé lucratif pour les plus bas salaires. Exemple : une aide-soignante démarre au SMIC (environ 1050 euros), une secrétaire médicale démarre 6% au dessus du SMIC, une infirmière démarrera entre 11 et 16% au dessus du SMIC en 2015, une sage femme démarre à 20% au dessus du SMIC…

Pour la CGT, il est urgent de reconnaître les qualifications à leur juste valeur.

La CGT revendique un SMIC à 1 600 euros net pour les métiers sans qualification. C’est un minimum pour pouvoir vivre correctement aujourd’hui. Partant de cette base, un mécanisme de revalorisation doit s’opérer en tenant compte de la reconnaissance des qualifications de chaque salariée-s.

 

 

POUR SUPPRIMER LES ORDRES PROFESSIONNELS

 

Depuis des années, le gouvernement, ainsi qu’une ultra minorité de professionnels, tentent d’imposer des Ordres à certaines professions paramédicales. Ces ordres sont inutiles et viennent appuyer les politiques de déstructuration du service public.

Après diverses interpellations des syndicats opposés aux Ordres et différents projets de loi les remettant en cause, le Parlement à diligenté une commission parlementaire en vue d’élaborer un rapport sur le sujet pour l’automne.

Il est urgent d’abroger toutes les lois mettant en oeuvre les ordres professionnels pour les pédicures, les kinésithérapeutes et les Infirmiers.

 

RAISON N° 7:

L’EGALITE PROFESSIONNELLE

POUR AMÉLIORER LES CONDITIONS DE TRAVAIL

 

Plus de 70 % des femmes travaillent dans la santé et l’action sociale. Elles subissent, comme dans les autres secteurs, des inégalités, tant dans leur vie professionnelle, notamment sur les salaires, que dans leur vie personnelle... Les femmes ont encore des

salaires inférieurs à ceux des hommes (même si leur salaire mensuel paraît égal), qui s’expliquent par des carrières discontinues, du temps partiel, des qualifications peu reconnues pour les métiers à prédominance féminine… Elles effectuent la plus grande partie des charges familiales. La maternité ne devrait plus avoir un impact négatif sur l’activité professionnelle et la carrière des femmes.

Ces inégalités deviennent encore plus criantes au moment de la retraite : plus de la moitié des femmes touchent les minima (minimum contributif pour le privé ou minimum garanti pour le public) et la majorité des retraités au minimum vieillesse (677 euros) sont des femmes (83 %).

Depuis 1993, les femmes paient le prix le plus fort des réformes, puisqu’elle valident moins de trimestres que les hommes. Seulement 40 % des femmes valident une carrière complète. Et ce sont encore les femmes les plus touchées par le projet de loi

2010.

L’égalité professionnelle touche à toutes les revendications que la CGT porte : emploi, salaire, conditions de travail et retraite, mais aussi l’articulation entre vie familiale et professionnelle et les services publics qui nous manquent pour arriver à cet équilibre.

La CGT revendique donc l’égalité salariale femmes/hommes. La loi de 2006 fait obligation aux entreprises de négocier pour réduire les écarts de salaires avant le 31 décembre 2010, sous peine de sanctions.

Tous les parents doivent pouvoir bénéficier d’un véritable service public de prise en charge des enfants.

 

POUR DES DROITS FAMILIAUX ET

SPÉCIFIQUES AUX FEMMES

 

Le projet de loi présenté par le gouvernement prévoit, de façon très agressive, de mettre fin au dispositif de départ anticipé pour les femmes fonctionnaires ayant 3 enfants.

Toutes celles ayant 3 enfants au 31 décembre 2003 vont perdre le bénéfice du calcul de la pension sur les règles antérieures à 2004, si elles ne quittent pas la fonction publique avant le 30 juin 2011 (demande à faire avant le 31/12/2010). Pour les autres, le système sera mis en extinction, car le calcul de la pension se fera selon l’année de naissance et en appliquant la décote.

La CGT revendique des droits spécifiques pour les femmes, qui permettent de rattraper les inégalités de carrière.

 

AGIR ENSEMBLE

Le 7 septembre 2010, journée nationale interprofessionnelle de grève et de manifestation

 

v     L’arrêt immédiat des suppressions d’emplois, et la création de 100 000 emplois dans les établissements publics et privés de santé, autant dans le secteur social et médicosocial, ainsi qu’un vaste plan Urgence /Emploi/Formation.

v     La résorption de l’emploi partiel contraint, de la précarité dans la Fonction Publique et dans le secteur privé.

v     Des augmentations salariales et le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat intervenues depuis 2000.

v     Une réelle reconnaissance des qualifications de nos professions.

v     Un droit à un départ à la retraite dès 60 ans (et 55 ans pour travail pénible) avec, pour une carrière complète, un revenu de remplacement équivalent au moins à 75 % du

v     salaire net d’activité et au minimum au niveau du SMIC.

v     La reconnaissance de la pénibilité avec un départ anticipé à la retraite pour tous les salarié-es ayant effectué des travaux pénibles ou la manipulation de produits dangereux.

v     La suppression de l’article 30 qui remet en cause le départ anticipé pour pénibilité de certains paramédicaux (Infirmier, manipulateur radio…).

v     L’égalité salariale : pour un travail comparable un salaire égal. Le maintien et le développement des droits familiaux et spécifiques pour les femmes, tant que des inégalités perdureront.

v     Un véritable service public de prise en charge des enfants.

v     Des mesures immédiates pour améliorer les conditions de travail et mettre un terme aux situations de souffrances professionnelles inacceptables.

v     L’abrogation de la RGPP (Révision Générale des Politiques Publiques), de la loi HPST (Hôpital, Patients, Santé et Territoires). Des financements nécessaires pour assurer les missions de service public pour les besoins de toute la population sur l’ensemble du territoire.

v     L’arrêt de rénovations "à la baisse" des conventions collectives.

v     L’ouverture de réelles négociations pour répondre aux attentes des salariés, aussi bien dans la Fonction Publique, que dans le privé.

 

 

 

Nous rencontrer, nous contacter, nous rejoindre :

Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale

Case 538    263 rue de Paris    93515 MONTREUIL Cedex

E-mail : orga@sante.cgt.fr   Site Internet : http://www.sante.cgt.fr

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13 août 2010 5 13 /08 /août /2010 15:11

RETRAITES : ON PEUT GAGNER !

www.cgt.fr – www.retraites-cgt.fr

 

Le gouvernement pensait qu’en dévoilant son projet de loi sur les retraites à quelques jours des congés d’été, l’affaire serait entendue. La mobilisation du 24 juin montre qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

C’est bien parce que l’enjeu est d’importance, qu’il engage l’avenir de millions de salariés sur plusieurs décennies, que la CGT, qui a qua­lifié ce projet de « recul social sans précédent », a décidé de poursuivre sa campagne d’information et de mobilisation du plus grand nombre.

Le document que nous vous remettons au­jourd’hui vous livre notre analyse des conséquences brutales d’une loi surtout destinée à faire des éco­nomies sur les retraites en rabotant les droits sociaux. Il vous informera aussi de nos propositions.

Nous ne le cachons pas, nous vous demandons davantage encore que la simple lecture de ce texte. Nous souhaitons votre propre engage­ment pour empêcher les mesures annoncées d’être adoptées au Parlement, qui sera saisi dès les premiers jours de septembre.

Le caractère injuste du pro­jet de réforme des retraites nécessite une unité large qui doit se faire entendre auprès des élus de la Nation.

Avec vous, la CGT est déterminée à tout faire pour préserver le droit à la retraite aujourd’hui menacé.

À bientôt,

Bernard THIBAULT

Secrétaire général de la CGT

 

 

L’intervention massive des salariés peut faire reculer le gouvernement et le conduire à la mise en oeuvre de mesures d’une tout autre nature, conformes aux attentes du monde du travail.

La CGT a décidé de vous in­former sur le contenu du pro­jet de loi gouvernemental sur son analyse et les propositions qu’elle formule. Vous pour­rez juger de la brutalité et du caractère particulièrement in­juste de cette réforme.

Le passage de 60 à 62 ans du droit au départ, le tout en six ans, le recul de l’âge ouvrant droit au taux plein de 65 à 67 ans, constituent les bases d’une réforme sans doute la plus dure d’Europe. Elle entérinerait des sacrifices considérables sans pour autant résoudre les problèmes de financement. Pour preuve, le projet gouver­nemental prévoit déjà un nou­veau rendez-vous en 2018.

Les propositions de la CGT se veulent en phase avec vos at­tentes et aspirations profondes en matière de retraite. Ces propositions visent à ce que chaque retraité, actuel ou futur, puisse disposer, dès l’âge de 60 ans, d’un revenu convenable.

Notons que tout est fait pour convaincre les salariés relevant des régimes spéciaux et les actuels retraités qu’ils seraient épargnés par la réforme gou­vernementale. Les premiers seraient touchés à partir de 2017, avec sans aucun doute un calendrier accéléré de mise en oeuvre du recul de l’âge de la retraite. Les seconds subissent déjà depuis de longues années une détérioration importante de leur pouvoir d’achat. Mais ce n’est pas tout. Si d’aventure le gouvernement réussissait son entreprise, il procéderait très rapidement à l’augmenta­tion de la CSG et à la mise en oeuvre de différentes mesures qui se traduiraient rapidement par une nouvelle baisse de leur pouvoir d’achat.

D’ores et déjà, la CGT a pris des dispositions afin de faire de la période estivale un moment fort de rencontres et de débats, avec la convivialité qui sied à ce mo­ment particulier de l’année, afin de préparer dans les meilleures conditions les grandes mobilisa­tions de la rentrée.

Bonne lecture !

UNE REFORME BRUTALE

 

 

Une réforme juste ?           FAUX

La réforme accentuerait les inégali­tés : à 60 ans, l’espérance de vie d’un ouvrier est de 19 ans, contre 25 ans pour un cadre supérieur. L’écart est encore plus grand pour un ouvrier spécialisé et dépasse les 7 ans. Recu­ler de 2 ans l’âge de la retraite pour un ouvrier, c’est amputer de 10 % sa durée de retraite alors qu’elle est déjà d’un tiers plus courte que celle d’un cadre supérieur. L’inéga­lité est encore plus criante si l’on prend en compte l’espérance de vie en bonne santé : en reculant de 2 ans l’âge de départ, on ampute, pour un ouvrier, de 20 % le temps de retraite en bonne santé qui n’est que de 9 ans en moyenne. En outre, le gouvernement prétend qu’un effort financier conséquent sera demandé aux hauts revenus, aux re­venus du capital et aux entreprises. Mais selon les propres chiffres du gouvernement, ces recettes nou­velles représenteraient 4,4 milliards d’euros, soit environ 15 % du total, contre 22,6 milliards au titre du recul de l’âge de la retraite et des mesures concernant les fonctionnaires (*).

(*) Augmentation du taux de cotisa­tion, restriction du bénéfice du mini­mum garanti, suppression de la possi­bilité de prendre une retraite anticipée pour les femmes ayant élevé 3 enfants.

 

Date de

naissance

Âge de départ avant la réforme

Âge de départ

après la réforme

Âge du taux plein avant la réforme

Âge du taux plein après la réforme

À partir du 1er juillet 1951

60 ans

60 ans + 4 mois

65 ans

65 ans + 4 mois

À partir du1er janvier 1952

60 ans

60 ans + 8 mois

65 ans

65 ans + 8 mois

À partir du 1er janvier 1953

60 ans

61 ans

65 ans

66 ans

À partir du1er janvier 1954

60 ans

61 ans + 4 mois

65 ans

66 ans + 4 mois

À partir du 1er janvier 1955

60 ans

61 ans + 8 mois

65 ans

66 ans + 8 mois

partir du 1er janvier 1956

60 ans

62 ans

65 ans

67 ans

 

Une réforme qui permettra de maintenir le niveau des retraites :        FAUX

Le gouvernement affirme que sa réforme vise à maintenir le ni­veau des retraites. Mais le Conseil d’orientation des retraites a mon­tré que le taux de remplacement des revenus d’activité par la retraite baisserait dans des proportions considérables du fait des réformes successives. Le niveau relatif des pensions par rapport aux revenus d’activité chuterait de 25 % dans les prochaines décennies. Cette dégra­dation serait encore aggravée par la nouvelle réforme, avec la poursuite de l’allongement de la durée de co­tisation et la forte probabilité pour les salariés les plus âgés de passer par une période de chômage ou de précarité avant la liquidation de leur retraite.

 

Un nouveau recul de l’âge de départ en retraite en 2018 ?            VRAI

Les députés UMP le laissent en­tendre : « on ne pouvait pas aller trop loin d’un seul coup ». Ainsi la loi prévoit un nouveau rendez-vous retraite en 2018. Dans la logique du gouvernement qui veut appliquer le partage des gains d’espérance de vie, un nouveau recul de l’âge de la retraite et/ou un nouvel allon­gement de la durée de cotisation est donc prévisible. Va-t-on vers la retraite à 65 ans et 70 ans ?

 

Une réforme bonne pour l’emploi ?       FAUX

Selon les propres chiffres du gouver­nement, moins de trois personnes sur cinq, âgées de 55 à 59 ans occu­paient un emploi en 2008 : c’est 15 % en moins que celles âgées entre 50 et 54 ans. Toujours selon le gouver­nement, près de la moitié des chô­meurs âgés de plus de 55 ans sont toujours au chômage 6 mois après leur licenciement. Par quel miracle le recul de l’âge de la retraite leur per­mettrait-il de retrouver un emploi ? Il augmenterait leur durée de chô­mage, et conduirait nombre d’entre eux à basculer à terme sur des dis­positifs comme le RSA, ce qui ferait exploser les besoins de financement de l’Unedic, de la Caisse nationale d’assurance maladie et des conseils généraux.

De plus, le recul de l’âge de départ en retraite pourrait bloquer jusqu’à 1 million d’emplois, alors que les jeunes galèrent pour en avoir un.

 

Une réforme dans l’intérêt des jeunes générations ?        FAUX

 

Le gouvernement dit « améliorer les droits à la retraite des jeunes » en accordant deux trimestres supplé­mentaires validés pour la retraite au nom des périodes de chômage non indemnisées et prétend adopter cette réforme dans l’intérêt des généra­tions futures. Cette mesure proposée en faveur de la jeunesse est soumise à l’adoption d’un décret, tandis que les dispositions régressives sont gra­vées dans le marbre de la loi. De qui se moque-t-on ? La situation exige des mesures radicales en matière d’em­ploi des jeunes, mais aussi en termes de validation des périodes d’études et de précarité. La preuve : à 30 ans, les salariés actuels n’ont pu valider que 30 trimestres contre 42 trimestres il y a 30 ans, ce qui les obligerait à travailler jusqu’à 64 ans pour obtenir une re­traite à taux plein. Assurément, la ré­forme projetée par le gouvernement ne ferait qu’aggraver la situation.

 

Le gouvernement s’engage à agir pour améliorer les retraites des femmes ?  FAUX

 

Alors que leurs retraites sont tou­jours inférieures de 30 % à celles des hommes, la réforme propo­sée par le gouvernement indui­rait une nouvelle baisse des pen­sions des femmes ou un départ obligé à 67 ans pour 30 % d’entre elles. En effet, faute d’avoir accumulé le nombre de trimestres nécessaire pour obtenir le taux plein, celles-ci attendent 65 ans pour éviter la péna­lité (décote). Elles devraient attendre 67 ans ou subir une baisse de leur pension pouvant aller jusqu’à – 25 %. Il en serait de même dans la fonction publique, avec une situation aggra­vée par la restriction du bénéfice du minimum garanti (amputation qui peut aller jusqu’à 200 euros pour les pensions inférieures à 1 000 euros) et la suppression du dispositif auto­risant un départ anticipé pour les fonctionnaires ayant quinze ans de service et trois enfants, qui vise à un alignement vers le bas des droits des femmes : 31 % des femmes font valoir ce droit dans la fonction publique.

 

 

L’une des réformes les plus dures en Europe?         VRAI

 

Un des niveaux de pension par rapport aux salaires les plus bas d’Europe : 54 % contre 72 % dans les 30 pays de l’OCDE et 74 % en Europe (niveau moyen de pension comparé au salaire moyen).

 

 

Une réforme dans l’intérêt des jeunes générations ?        VRAI

 

La France est un des seuls pays avec la Belgique et l’Espagne qui s’est calé sur le seul indice des prix pour calculer la pension à la liquidation.

 

 

La pénibilité va être reconnue ?           FAUX

 

Avec une certaine dose de cynisme, le gouvernement présente les dis­positions sur la pénibilité figurant dans son projet comme « une avan­cée sociale majeure ». En fait d’avan­cée, il s’agit d’une véritable provo­cation. Dans le projet de loi, seuls des salariés reconnus invalides du fait d’une incapacité permanente de travail d’au moins 20 % béné­ficieraient d’une possibilité de dé­part à… 60 ans. Quel progrès ! On est loin de la réponse qu’exige la situation.

Le gouvernement n’assure pas un départ anticipé avant 60 ans.

Le dispositif écarte deux types de pénibilité ayant des effets différés sur la santé (environnement agressif et rythmes de travail). Il privilégie une approche complètement indi­viduelle sur un dispositif médicalisé qui écarte toute dimension collective.

Ce dispositif ne répond en rien à l’exigence pour les salariés concer­nés de pouvoir vivre une retraite en pleine santé comme les autres travailleurs. Il ne concernerait que 1 % des départs à la retraite alors que la CGT estime à au moins 15 % le nombre des personnes qui de­vraient en bénéficier.

 

Une durée de cotisation parmi les plus élevées ?      VRAI

La durée de cotisation de 41,5 ans exigée deviendrait l’une des plus longues d’Europe, elle est de 30 ans en Grande Bretagne, 35 ans en Allemagne, en Italie, en Espagne et en Belgique, 37 ans en Autriche, 40 ans en Suède.

L’Allemagne n’atteindrait les 67 ans qu’en 2029 contre 2023 en France.

 

L’une des additions les plus lourdes pour les salariés ?      VRAI

Pour l’OCDE, la France est parmi les trois ou quatre pays qui ont mis en oeuvre la réforme des retraites la plus régressive.

En termes de partage des richesses, les deux premières réformes (1993-2003) représentent une ponction de 3,2 points du PIB, soit 86 milliards d’euros sur le dos des salariés. L’application de cette réforme conduirait à une nouvelle amputation de 1 point, soit 22 milliards. Il s’agit bien d’un choix de société, ce n’est pas le nôtre.

 

 

Les fonctionnaires privilégiés ?           FAUX

Le niveau des pensions des agents publics, à qualification égale, n’est pas supérieur à celui du privé :

Fonction publique 1 191 €territoriale

Fonction publique 1 265 €hospitalière

Fonction publique d’État 1 962 €

Pension moyenne 1 288 €

tout régime

Le chiffre supérieur pour la fonc­tion publique d’État s’explique par la proportion de cadres fonction­naires qui est de 60 %.

Le niveau des cotisations, dites salariales est effectivement plus bas pour les fonctionnaires (7,85 % contre 10,55 %). Mais il est à mettre en rapport avec une baisse de 9 % depuis 10 ans de la rémunération indiciaire qui sert à calculer la re­traite. Rajouter 3 % de cotisations, ce serait accentuer une perte sans précédent de leur pouvoir d’achat.

 

Les régimes spéciaux ne sont pas concernés ?           FAUX

Ne souhaitant pas voir les agents des régimes spéciaux se joindre aux autres salariés contre sa ré­forme, le gouvernement tente de les convaincre qu’ils ne sont pas concernés. C’est faux.

Certaines mesures pourraient s’ap­pliquer rapidement. Des députés UMP affichent leur intention de durcir le texte sur ce point.

Quant à la mesure principale, il est clairement indiqué dans le projet de loi que « le relèvement de l’âge de la retraite débutera au 1er janvier 2017 ». Ce qui signifie que les salariés nés après 1957 (IEG, RATP…), 1962 (che­minots, services actifs IEG et RATP) et 1967 (roulants chez les chemi­nots) subiraient à raison de 4 à 24 mois supplémentaires un report de leur âge de départ à la retraite. Excusez du peu !

 

Carrières longues, ou comment le gouvernement entretient le flou…

Lors de la présentation du projet de loi sur les retraites, le ministre du Travail, Éric Woerth annonçait : « Concrètement donc, tous les salariés qui ont commen­cé leur vie professionnelle avant 18 ans continueront à partir à 60 ans, et même 58 ans pour ceux qui ont commencé à 14 ou 15 ans ».

En réalité, l’exposé des motifs indique que « dans un souci d’équité, le départ à la retraite restera possible dès 60 ans et sans décote pour les assurés ayant débuté leur carrière très jeune ». Comment doit-on comprendre le « dès » ?

Ce qui est certain, c’est que cette possibilité ne serait accessible qu’à condition d’avoir un nombre de trimestres au moins égal à la durée exigée pour chaque génération, majoré de huit trimestres (soit 163 + 8 = 171 trimestres pour la génération 1951). Si on ajoute que ces trimestres devraient être pour la plupart cotisés, on peut supposer que le nombre d’élus sera plus que limité…

 

 

LE PROJET DE LOI PEUT CHANGER ? VRAI

Face à l’ampleur des protestations, le gouvernement a annoncé « un dialogue maintenu avec les syndicats sur les carrières longues, la pénibilité, les poly pensionnés ». Rien ne dit pour autant qu’il sera disponible pour entendre les revendications. Il assure ne pas vouloir bouger sur le report de l’âge légal et la durée de cotisations. Par ailleurs des députés de l’UMP ont annoncé leur intention de durcir la loi : introduction de la capitalisation, passage à 63 ans tout de suite… POURTANT, DES SOLUTIONS POUR UNE RETRAITE JUSTE ET PÉRENNE EXISTENT. Il s’agit de garantir des retraites justes, d’assurer les moyens de financement à la hauteur des besoins. POUR CELA LES SALARIÉS DOIVENT SE FAIRE ENTENDRE.

 

La CGT a mis en débat 10 propositions

 

Garantir la possibilité de prendre sa retraite dès 60 ans

Compte tenu de l’entrée plus tardive dans la vie active, des difficultés des jeunes à trouver un premier emploi et des aléas de carrière plus nombreux aujourd’hui qu’hier, la concrétisation de cet objectif exige de nouvelles modalités d’acquisi­tion des droits à la retraite qui doivent prendre en compte les années d’études et les périodes de précarité subies.

 

Assurer des pensions d’au moins 75 % du revenu net d’activité pour une carrière complète

Pour y parvenir, la CGT propose de revoir le mode de calcul pour le régime général : retour à la moyenne des dix meilleures années pour le calcul du salaire de référence – au lieu des vingt-cinq meilleures aujourd’hui – et une ac­tualisation des salaires utilisés pour le calcul de la pension sur la base de l’évolution du salaire moyen et non des prix.

Elle propose également que le revenu de re­traite ne soit pas inférieur au Smic net pour une carrière complète et que la revalorisation des pensions se fasse sur la base du salaire moyen et non plus sur l’évolution prévisible des prix. Ce qui permettrait aux retraités de bénéficier des fruits de la croissance.

 

Réduire les inégalités

La CGT récuse l’alignement par le bas entre régime général, fonctionnaires et régimes spé­ciaux. Elle se bat pour la reconnaissance des mêmes droits dans tous les régimes. Les sala­riés ayant effectué des travaux pénibles voient leur espérance de vie sérieusement diminuée. Pour réparer cette injustice, les salariés assu­jettis à des travaux pénibles doivent bénéficier d’un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité.

De même les droits familiaux et conjugaux doivent être revus afin de ne pas perpétuer, lors de la retraite, les inégalités criantes concernant, en particulier, les femmes ayant eu des enfants.

 

Assurer les moyens de financement à la hauteur des besoins

Ces droits et garanties appellent des mesures précises pour les financer. Nous évaluons à 6 points de produit intérieur brut (PIB) le ni­veau de ces ressources supplémentaires. Pour porter progressivement de 12 % à 18 % la part des richesses créées consacrée au financement des retraites.

 

Faire contribuer tous les revenus

Aujourd’hui, une part de plus en plus impor­tante des revenus n’est pas soumise à cotisation (intéressement, participation, stock-options…). En 2009, la Cour des comptes évaluait ainsi à près de 10 milliards d’euros le manque à gagner pour nos caisses de protection sociale. En outre, la CGT propose que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution.

 

Promouvoir une autre politique de l’emploi

Le financement des retraites, et de la protec­tion sociale en général, est très dépendant du niveau de l’emploi. Un million d’emplois en plus, c’est cinq milliards d’euros de rentrées de cotisations supplémentaires pour les retraites.

La France souffre d’un faible taux d’activité, elle arrive au quinzième rang européen, ce taux est inférieur à la moyenne de l’Union européenne. Il est particulièrement faible chez les moins de 30 ans et les plus de 50 ans. Cette situation appelle donc une politique de l’emploi en prenant des dispositions vérita­blement efficaces pour l’emploi des salariés de 50 à 60 ans comme pour celui des salariés de moins de 30 ans.

 

Renforcer la contribution patronale

Les employeurs qui bénéficient de 32 milliards d’exonérations sociales se voient accorder une nouvelle exonération pour les salariés de plus de 55 ans. La CGT propose une réforme des cotisations patronales qui pourraient être mo­dulées en fonction, notamment, des politiques d’emploi des entreprises. Elle propose égale­ment d’augmenter les cotisations patronales et de remettre à plat l’ensemble des exonérations.

 

Bâtir une maison commune des régimes de retraite

Pour parvenir à la réalisation, dans chacun des régimes, des propositions formulées ci-dessus, la CGT propose l’édification d’une Maison commune des régimes de retraite. Elle aurait pour rôle de solidariser l’ensemble des régimes de salariés au lieu de les opposer, afin de pro­mouvoir, dans chacun d’eux, un socle com­mun de droits et de garanties.

 

Élire les représentants des salariés

Pour sortir de la logique régressive, la CGT pro­pose que cette Maison commune des régimes de retraite soit pilotée par des représentants des salariés, élus par ces derniers. Ce ne serait que revenir au principe originel de la sécurité sociale, combattu dès la première heure par le patronat de l’époque.

 

Stopper le dumping social européen

Il est nécessaire de mettre un coup d’arrêt au dumping européen en matière de retraite. La retraite restera bien sûr un système national, mais il est par exemple possible de définir une garantie de taux de remplacement commun à tous les pays d’Europe, par exemple 75 % du revenu d’activité.

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 14:11

 

 

Prime de transport :

application du décret du 26 juin 2010

 

            

Après rappel de la part de la CGT, auprès de la Direction,

en date du 28 juillet, une note d’information diffuse les modalités  d’application de la prise en charge partielle du prix des titres  d’abonnement correspondant aux déplacements effectués par les agents  publics entre leur résidence habituelle et leur lieu de travail.

 

 

Cette prise en charge ne concerne que les agents pouvant utiliser un moyen de transport public donc habitant principalement dans l’agglomération Cherbourgeoise

 

mais la  CGT continuera à lutter pour l’extension

à tous les moyens de  transports.

 

      

La CGT incite tous les agents à solliciter cette prise en charge de transports publics pour réduire quelque peu les problèmes de stationnement autour du site de Pasteur

 

 

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 09:53

 

FEDERATION CGT DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE

 

 

 

 

Pendant l'été les luttes continuent.

 

 



 

Que ce soit dans l'action sociale, dans la santé privée ou dans les établissements de la

Fonction Publique Hospitalière, la mise en place des ARS et de la loi Hôpital, Patients, Santé et  Territoires, font des ravages.

  

Les revendications des personnels sont partout les mêmes : la défense de la qualité des

services rendus à la population, les salaires et le pouvoir d'achat, les conditions de vie et de  travail des salariés.

  

En plein mois de juillet :

    La provocation des syndicats employeurs qui veulent remettre en cause tous les acquis   des conventions collectives ou accords d’entreprise, notamment 66 ou 51,

 

 

 

   Les directions d'établissements publics qui utilisent les aides soignants en promotion

 

professionnelle infirmière comme remplaçants d'été à bon marché,

 

 

      L'A.R.S. de Basse Normandie qui met tout en place pour fermer la maternité de Vire,

 

        Le CHU de Nantes où la pénurie des IBODE est organisée pour fermer des blocs

opératoires,

 

   

   L e groupe financier MEDIPÔLE SUD SANTE qui va organiser à la Polyclinique de Narbonne      le transfert des patients pour ne pas répondre aux justes revendications des personnels,

sont de tristes exemples des coups bas du patronat et du Gouvernement...

  

 

 

Mais les personnels ne se laissent pas faire et organisent les ripostes nécessaires :

  A Narbonne, pendant 20 jours, environ 80 % des personnels ont été en grève pour de

 

 

meilleures conditions de travail et une augmentation de leurs salaires. Ils ont obtenu une

augmentation du point de 2 %, un 13ème mois dès un an d’ancienneté, une prime de 100

€ pour les mois d’août, septembre et octobre.

 

A Vire, l'action de la CGT a réuni le 20 Juillet plus de 150 personnes (salariés et usagers)  pour empêcher la fermeture d'une maternité exemplaire ; au mois d'août un

rassemblement aura lieu chaque mardi soir devant l'hôpital à l'appel du collectif

 

"Touche pas à ma santé, à mon hosto".

 

 

  A Nantes, les personnels sont en lutte pour retrouver des conditions de travail "normales".

 

 

 

La Fédération CGT Santé et Action Sociale apporte tout son soutien aux salariés et aux

usagers en lutte au quotidien qui se battent pour obtenir des moyens suffisants pour

continuer à soigner dans de bonnes conditions.

 

Dans tous les départements, dans tous les établissements, la lutte contre le projet

gouvernemental de réforme des retraites se concrétise par des rencontres avec les députés

et sénateurs et les militants préparent activement la journée d'action du 7 Septembre.

 

D'ores et déjà, la CGT appelle les salariés à participer à des assemblées générales dans les

établissements et services pour décider des suites à donner au 7 Septembre.

 

Montreuil, le 29 Juillet 2010

 

 

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 11:34

FEDERATION CGT SANTE ACTION SOCIALE

  

LETTRE OUVERTE  A Madame Roselyne BACHELOT,

 

 

Madame Roselyne BACHELOT,

 

Ministre

MINISTERE DE LA SANTE ET DES

SPORTS

8, avenue de Ségur

75700 PARIS

  

 

Recommandée avec A.R.

1A 037 168 4621 4

Montreuil, le 27 Juillet 2010

 

N

 

/Réf. MS/cp/083M10

 

 

 

 

 

Objet : Lettre ouverte concernant la

formation professionnelle des agents

dans la Fonction Publique Hospitalière.

  

 

 

  

Madame la Ministre,

  

Presque un mois d’été s’est écoulé, de nombreux agents sont en congés annuels ou se

préparent à partir. Comme les autres années, cette période estivale est un moment de

tension importante dans les établissements de la Santé et de l’Action Sociale. En effet, il

faut concilier, à la fois, le droit des salariés à prendre des vacances bien méritées avec

toutes les conséquences sur les effectifs, et continuer à assurer la continuité de l’accueil

des usagers avec toutes les garanties pour la sécurité et la qualité de leur prise en

charge.

  

En cet été 2010, les salariés nous font déjà part d’une dégradation de la situation, à

cause de la fermeture de structures ou de lits, faute de remplacements ou de manque de

professionnel(le)s. A cette situation, qui se reproduit chaque été, s’ajoute, cette année,

une nouvelle problématique.

  

Pour palier au manque de moyens humains, certaines directions d’établissements de la

Fonction Publique Hospitalière obligent des agents en promotion professionnelle (1ère

année LMD Infirmier) à reprendre une activité professionnelle en tant qu’aide soignant

alors que les nouveaux programmes d’études imposent des recherches et des travaux

personnels pour chaque étudiant quelque soit son statut.

  

Cette situation est inacceptable car les agents concernés transitent d’un statut d’étudiant

à un statut de salarié, perdant ainsi une partie des droits liés à chacune des positions.

Dans le premier cas, ils perdent le bénéfice d’une partie de leur temps de formation

personnelle compris dans le programme Licence Master et Doctorat, mesure

discriminatoire qui ne les met pas à égalité de réussite avec les autres étudiants.

Dans le deuxième cas de figure, les établissements ne les rémunèrent pas comme les

autres agents, puisqu’ils perdent certaines primes, qu’ils subissent une flexibilité accrue

et, de surcroît, la réglementation sur le temps de travail n’est pas respectée. Cette

obligation de servir s’accompagne le plus souvent de la signature d’un contrat de droit

privé dérogatoire, dont nous contestons la légalité.

 

 

 

 

 

 

A plusieurs reprises, les représentants de la CGT sont intervenus dans les instances :

Haut Conseil des Professions Paramédicales, Observatoire National de l’Emploi et des

Métiers de la Fonction Publique Hospitalière, Conseil Supérieur de la Fonction Publique

Hospitalière, ainsi que par voie de courriers adressés à vos services (DGOS et Ministère)

pour mettre fin à ces pratiques. Parallèlement dans les établissements, nos syndicats se

battent pour faire respecter les droits des agents étudiants et certaines luttes ont été

gagnantes. Cependant, à ce jour, nous n’avons toujours pas de réponse concrète de

votre part.

  

Madame la Ministre, tout agent relevant de la Fonction Publique Hospitalière a droit à la

formation professionnelle tout au long de la vie (Décret 2008-824 du 21 août 2008). Tout

départ dans ce cadre est prévu bien en amont pour respecter les procédures de prise en

charge. L’ensemble des frais liés à la formation, est financé par l’ANFH. Il est donc

parfaitement inadmissible que les directions rappellent ces étudiants dans le seul but

d’économiser des mensualités de remplacement.

  

Le nouveau programme des études en soins infirmiers a diminué le nombre d’heures

théoriques mais a, en contrepartie, augmenté le nombre d’heures de travail personnel.

Au final, ce nouveau programme dispose d’un nombre d’heures d’enseignement supérieur

au précédent et nécessite encore plus de travail personnel.

  

Comment peut-on concevoir, alors qu’ils viennent d'acquérir un statut d'étudiant à temps

plein avec tous les impératifs et contraintes que cela suppose en termes de charge de

travail effectif, de pression mentale, que l’on puisse les obliger à réintégrer un service ?

Madame la Ministre, il est temps pour vous de réaffirmer votre attachement à l’accès à la

promotion professionnelle des agents dans les établissements de la Fonction Publique

Hospitalière.

  

Nous vous demandons de prendre en compte la nécessité de clarifier la situation de ces

agents afin qu’ils puissent poursuivre leurs études dans les meilleures conditions. Ils se

sont beaucoup investis pour préparer et réussir les concours, trouver les financements

pour suivre leurs études. Ils doivent être encouragés, accompagnés et soutenus.

  

En attendant une réponse de votre part, Madame la Ministre, notre organisation

syndicale se tient à votre disposition concernant ce dossier.

  

Nous vous prions d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de nos respectueuses

salutations.

  

Mireille STIVALA

Secrétaire Fédérale

Responsable Emploi Formation

  

c.c. Mme Annie PODEUR, Directrice DGOS

 

 

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29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 11:16

   

FEDERATION CGT DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE



 

Sursis pour la fermeture des blocs

opératoires de moins de

1 500 actes par an



 

Le Ministère de la Santé a annoncé, le 27 juillet, le report de la parution d’un décret

qui prévoit la fermeture des blocs opératoires pratiquant moins de 1 500 actes par

an.

 

La Ministre, Roselyne BACHELOT a indiqué qu’il s’agissait d’un report pour prendre le

temps d’expliquer le bien fondé des projets de fermeture. Il n’y a donc pas de

renoncement de la logique qui guide le gouvernement, à savoir réduire l’offre de

soins dans les territoires et bassins de vie.

 

Néanmoins, la CGT apprécie cette « petite reculade » comme une étape dans la

mobilisation qui doit se poursuivre et s’amplifier. La résistance des personnels, de

leurs organisations syndicales, avec les usagers, la population et leurs élus, peut

contraindre le gouvernement à revoir définitivement sa copie.

 

La CGT rappelle que les mesures chiffrées ne peuvent être le seul guide de

l’organisation des soins. Sous prétextes de démographie médicale et de qualité, les

restructurations sont menées dans l’objectif de réduire les dépenses publiques de

santé et de supprimer des emplois à l’hôpital public. Parallèlement, le secteur privé à

but lucratif se trouve souvent renforcé, jusqu’à se retrouver en situation de

monopole pour les actes de chirurgie.

 

La question des moyens alloués à l’hôpital demeure la clé de voûte du système. A

l’occasion de la discussion sur le PLFSS, qui va s’ouvrir à l’Assemblée Nationale dans

les prochaines semaines, la CGT entend mener le débat et mobiliser pour gagner une

autre logique, pour une réponse aux besoins de santé de qualité et de proximité pour

tous.

 

Fait à Montreuil, le 28juillet 2010

 

 

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