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  • : Blog d'informations et de communications du Syndicat CGT du Centre Hospitalier Public du Cotentin (sites de Cherbourg -Octeville et de Valognes, département de la Manche)
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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 14:10

Prise de parole action du 29 mars 2012

Basse-Normandie

FD organismes sociaux / FD santé-action sociale.

 

 

Chers amis, cher Camarades,

 

Bienvenue à Caen et merci à vous tous d'avoir répondu présents à cette journée de mobilisation pour la défense de la Protection Sociale et le droit à la santé pour tous.

 

Je profite de ce petit préalable pour souligner l'aide des UD CGT du Calvados, de la Manche, de l'Orne et du Comité Régional CGT de Normandie qui ont soutenu cette action et relayé l'appel CGT du collectif régional des organismes sociaux et de la coordination régionale Santé et Action sociale.

 

Aujourd'hui nous sommes des milliers en France dans la rue pour faire entendre notre voix pour la reconquête de notre Protection sociale et gagner un grand service public de santé et d'action sociale. 44 rassemblements régionaux et départementaux et manifestations ont lieu ce jour.

 

Notre présence ici et ailleurs témoignent de l'urgence de la situation et de la nécessité absolue d'une contre offensive à la hauteur des enjeux  pour répondre à tous les besoins de la population en garantissant un haut niveau de Protection sociale, d'accès aux soins et de prise en charge de qualité pour tous.

 

Dans tous les secteurs professionnels de la Protection sociale (Sécurité sociale, MSA, RSI, Pôle-emploi, Mutualité, Groupe de Protection sociale, Missions locales, Aide et maintien à domicile) et  dans tous ceux de la Santé et de l'Action Sociale, la CGT appelle les salariés à se mettre en grève, à se rassembler et à manifester aujourd'hui pour la défense de leur emploi, pour des créations de postes pérennes, l'augmentation des salaires, de meilleures garanties collectives et l'amélioration des conditions de  vie et de travail.

 

Il est encore trop tôt pour avoir le pourcentage de grévistes mais les 1ers résultats connus sont encourageants.

 

 

Ceci démontre la volonté des salariés de s'organiser et de lutter pour imposer d'autres choix.

 

Non les salariés ne sont pas résignés ! Au contraire, le mépris répété de nos dirigeants nationaux et locaux  les pousse à s'indigner et à se révolter.

 

Si notre Protection sociale et notre système de Santé et d’Action Sociale a toujours été l'objet d'attaques de la part de nos adversaires et gouvernements, jamais celles-ci n’ont atteints les niveaux que nous connaissons depuis ces dernières années :

 

-       déremboursements de médicaments, de matériel médical et de soins, 

-       franchise  médicale de 1€ sur les consultations, de 0,50cts € par boîte de médicaments et par acte médical, de 2€ sur les transports sanitaires (une fois à l'aller et une fois au retour)

-       forfait hospitalier de 18€, pour l’instant

-       pénalisation du hors parcours de soins

-       dépassement d'honoraires

-       limitation de l'accès à 100% et de l'Aide Médicale Gratuite

-       fermeture des centres de santé mutualistes

-       recul de l'âge de la retraite

-       revalorisation des prestations familiales revue à la baisse

-       TVA sociale remettant en cause le financement de la branche famille

-       réduction de l'indemnisation des privés d'emplois

-       fermeture de lits, d'hôpitaux, de services et de maternités de proximité,

-       mise à mal de la psychiatrie

-       longues heures d'attentes aux urgences

-       privatisation rampante des spécialités les plus rentables

-       casse du statut de la Fonction Publique et dénonciation des Conventions Collectives 51 et 66.

 

Les premières victimes de ces régressions sociales sont les usagers, assurés sociaux, allocataires, retraités, privés d'emplois.  Sans oublier que désormais, pour le gouvernement et le Président candidat, ce sont des fraudeurs potentiels. Cette chasse orchestrée stigmatise les plus pauvres et provoque chez les plus fragiles un sentiment de culpabilité.

 

Fortement malmenée depuis la loi HPST, les conséquences directes d'élaboration par les ARS, des Plans Stratégiques Régionaux de Santé, ne laissent aucun doute sur l'intention gouvernementale de poursuivre sa politique de casse et de démantèlement. La finalité : livrer au privé lucratif des pans entiers d'activités au détriment de l'hôpital public. C'est l'organisation de la santé à 2 vitesses, celle des riches et celle des pauvres. Et cela alors que les diagnostics régionaux démontrent des inégalités criantes pour la population, que  les déserts médicaux sont de plus en plus nombreux.

 

Nous,  Bas-normands connaissons malheureusement bien cette triste réalité !

 

Mais cette casse idéologique se conjugue avec une véritable destruction de l'intérieur de l'hôpital public, des organismes, associations, et institutions qui font la Protection sociale. Tous les secteurs sont touchés et les personnels, loin d'être épargnés sont en première ligne de mire.

 

Dans la Sécurité sociale, toutes les branches ( CPAM, CAF, URSSAF, CARSAT, services sociaux et médicaux) sont touchées par les restructurations, les mutualisations, les fusions. Des pans entiers d'activités sont abandonnés. Les Contrats d'Objectifs et de Gestion conduisent globalement à la dégradation des conditions de travail et ne permettent plus d'assurer un service de qualité aux assurés sociaux et aux allocataires. Ces derniers sont fréquemment confrontés à la  fermeture des accueils, au retard dans le traitement des dossiers.  Pour résoudre leurs dossiers, ils sont renvoyés vers des « bornes interactives », AMELI et des plateformes téléphoniques.

 

Au nom des économies budgétaires, l'humain et le rôle social de la Sécu sont sacrifiés. La régionalisation des 3 Urssaf de Basse-Normandie au 1er janvier 2013 va inévitablement conduire à l'éloignement des centres de décision des cotisants. Cela aura pour conséquence de fragiliser la collecte des cotisants et le contrôle des entreprises.

 

Dans la MSA : 10% d'emplois doivent être supprimés d'ici 2015 soit 1400 salariés en moins. La mise en place de Plateformes de services est un véritable abandon de l'accueil personnalisé de proximité qui existe depuis 80 ans. Les choix opérés risquent fort de mettre en péril le régime de Protection sociale agricole.

 

Dans le RSI : 7,5 milliards de cotisations restent à percevoir. Les retards s'accumulent provoquant le débordement des accueils physiques et téléphoniques. La fermeture des bureaux décentralisés, au nom de la rentabilité, oblige les assurés à traverser les départements pour régler leurs dossiers. Là encore la pérennité du régime social des artisans et travailleurs indépendants est fortement menacée.

 

A Pôle-emploi : la fusion ASSEDIC/ANPE programme la casse de l'indemnisation chômage. Formation professionnelle aux rabais, recours massifs à des agents précaires, effectifs insuffisants.  La situation est désastreuse pour les demandeurs d'emploi. La qualité dans le traitement des dossiers et notamment dans le calcul de droit et de versement des allocations, le suivi des allocataires est très nettement en recul. Et ce n'est pas avec les nouveaux chiffres du chômage que la situation va s'améliorer.

 

 

 

En Basse-Normandie, nous vous rappellons que, depuis 2009, création de Pôle Emploi, nous avons enregistré une augmentation de la demande d’emplois de 35% (toutes catégories confondues), alors que le nombre d’agents est resté le même.

 

 

Dans la Mutualité, les plans sociaux se multiplient. L'État, avec les ARS,  la CNAMTS et la Mutualité Française s'entendent pour ne plus assumer par un financement pérenne les missions de service public qu'apportent les centres mutualistes. Ainsi s'opère le non développement d'une médecine sociale de qualité ouverte à tous.

 

Dans les Missions locales, les conditions d'accueil des jeunes se dégradent de plus en plus. Les personnels sont confrontés, au quotidien, au non respect des garanties conventionnelles.

 

Dans l'aide et le maintien à domicile : les salariés sont durement touchés par l’application de la convention collective unique :

·        multiplication de jours fériés et dimanches travaillés,

·        révision du calcul des kilomètres indemnisés,

·        suppression des jours d’ancienneté,

·        imposition de 192 heures d’astreintes par mois.

C'est la précarisation des salariés à outrance. Cela met en cause la conception même de leur intervention auprès des assurés sociaux.

 

Dans les Groupes de Protection Sociale (retraite complémentaires, santé et prévoyance), le seul objectif des employeurs et de baisser les coûts de gestion. La situation se dégrade tant pour les personnels que pour les bénéficiaires, au rythme des fusions et regroupement d'institutions.

 

Dans la Santé et dans l'Action Sociale, les personnels sont confrontés à des attaques graves de conséquences : remise en cause des garanties collectives, dénonciation des conventions collectives, menace sur le statut de la fonction publique hospitalière. Les conditions de travail sont catastrophiques;

 

L'hôpital public est sans cesse mis à mal et n'a pas les moyens de fonctionner afin de dispenser des soins de qualité à toutes et tous.

 

Dans le privé lucratif : les coûts salariaux et les prises en charge sont réduits pour dégager toujours plus de profits pour les actionnaires. 

 

Dans le médico-social, c'est la même stratégie qui s'opère avec un mécanisme de fusions/absorptions des associations ; c’est la réduction des subventions entraînant des réductions d’effectifs, des fermetures de services.

 

 

Et ce n’est pas fini !

Dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP), la poursuite des réductions d’effectifs dans nos secteurs d’activité, par le non remplacement d’un salarié sur deux , va amplifier la déstructuration, l’aggravation des conditions d’accès aux soins, la casse de la protection sociale et de la santé. De même l'augmentation de la TVA, avec l'instauration de la TVA dite sociale va une fois de plus décharger les employeurs et transférer sur l'ensemble de la population une partie du financement de la Protection sociale.

Pourtant, abaisser les cotisations sociales n'a jamais créé d'emploi, ni augmenté les salaires.

 

STOP, ça suffit ! ! Ne laissons pas faire ! Réagissons !

 

C’est d’une autre politique, englobant tous les pans de la Protection sociale et adossée à un véritable service public de santé et d’action sociale dont nous avons besoin pour  :

 

-         le droit à la santé de qualité et de proximité pour tous,

-         le droit à la Sécurité sociale, répondant aux besoins actuels et à venir,

-         le droit à la maternité, à l’éducation, au logement,

-         le droit à vivre sa vieillesse dignement,

-         le droit à la prise en charge de la perte d'autonomie.

 

La plate-forme revendicative de la CGT répond à nos légitimes revendications

 et propose de rompre avec le mode de financement et de gestion que nous

 connaissons depuis plus de 40 ans. Nous exigeons l'abrogation de

 l'ensemble des réformes et mesures antisociales telles que la

 réforme des retraites, la TVA sociale, la loi HPST et la Tarification à

 l’Activité qui étrangle nos hôpitaux ....

 

Pour assurer une Protection sociale de haut niveau et un grand service public de santé et d'action sociale, il est nécessaire d’agir sur tous les leviers qui contribuent à leurs  financements

 

Nous revendiquons :

 

 

·        le Smic à 1700€ brut,

·        l'augmentation des salaires, des retraites, des minima sociaux,

·        la suppression de toutes les exonérations de cotisations

 sociales,

·        le recouvrement des dettes patronales et gouvernementales,

·        la taxation des revenus financiers,

·        l'arrêt des suppressions d’emplois et des licenciements,

·        le développement d’une véritable politique  d'emploi, et en

particulier celle de l'emploi industriel,

·        la suppression du secteur “marchand” de la santé et de

 l’action sociale.

La CGT propose dans un premier temps, de mettre au grand jour les besoins

 de proximité par territoire, par bassin de vie et de contraindre les directions

 et les tutelles à y répondre.

La multiplication des débats, des mobilisations et les succès des luttes dans

 nos secteurs professionnels, dans tous les territoires avec les usagers et les

 assurés sociaux, doit permettre de finaliser les exigences sociales,

 

Amis, Camarades, l'heure est à la mise en place d'un plan d'urgence

 pour la Protection sociale, la Santé et l'Action Sociale qui

 permettra aux personnels d'assurer dans de bonnes conditions,

 l'intégralité des missions qui leurs sont confiées.

Nous  terminerons en citant , Ambroise CROIZAT, le bâtisseur de la Sécurité sociale, qui en janvier 1944 disait : «  Désormais, nous mettrons définitivement l'homme à l'abri du besoin. Nous le libérerons des peurs du lendemain ». Devenu ministre des travailleurs, en 1950, il déclarait : «  Jamais nous ne tolérerons que soit rogné un seul des avantages de la Sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie cette loi humaine et de progrès ».

 

Nous vous proposons d'adopter la motion qui va être remise au préfet (lecture

 motion)

Maintenant nous allons partir en manifestation et nous reviendrons ici au

 barbecue de la solidarité, que l'UD 14 nous a organisé. Durant ce moment

 de convivialité chacun, salariés et usagers pourra témoigner de son

 quotidien et des difficultés rencontrées dans les domaines de la Protection

 sociale et la santé/action sociale.

Merci de votre écoute, et surtout n'hésitez pas en manifestant de clamer nos

 revendications. Réaffirmons les valeurs du Comité National de la Résistance :

«  chacun paie selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. »

 

 

Caen, le 29 mars 2012

 

Prise de parole devant la Préfecture à 11H30,

et l’après midi à Vire à 15H30.

 

En complément, remise des fiches repères revendicatifs n° 21 et 22

(Droit à la Protection Sociale et Droit à la Santé)

·        au Préfet

·        au Directeur de l’Hôpital de Vire (représentant de la FHF)

·        au Député Maire de Vire (Jean Yves COUSIN)

 

à ces trois interlocuteurs, nous avons demandé de nous faire part de leurs

 appréciations et commentaires sur ces propositions de la CGT, par écrit, avant

 le 22 avril.

à suivre de près…….

 

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 10:39

 

à l’appel des Fédérations CGT de la Santé Action Sociale et des Organismes Sociaux,

 

Faisons du 29 mars 2012 une journée de mobilisation

 

·       Pour la reconquête de la Protection Sociale

·       Pour un grand Service Public de Santé et d’Action Sociale.

 

Casse des Conventions Collectives, attaque du Statut de la Fonction Publique, les énarques estampillés Golden boys, les gouvernants de tous poils et le Patronat multiplient les dispositifs pour casser le Social et la santé et tout livrer aux appétits des profiteurs de la finance.

 

ON NE VA PAS LAISSER FAIRE

 

Travailleurs sociaux, agents Hospitaliers, Aide à domicile, Salariés des établissements de la Santé, de l’Action Sociale, du Médico Social, des crèches, des mutuelles, de Pôle Emploi, des CARSAT ….. Ensemble nous sommes une force ; rassemblons nous, faisons connaître les propositions de la CGT en matière de protection sociale et de santé-action sociale (fiches repères revendicatifs *)

 

Pour cela exigeons le financement de la protection sociale et de la santé :

« Chacun paye selon ses moyens et reçoit selon ses besoins »

 

Le 29 mars 2012, journée nationale d’action partout dans le pays.

 

Pour la région Basse Normandie :

 

11 H à Caen, rassemblement devant la Préfecture de région

 

15H à Vire, rassemblement emblématique devant le Centre Hospitalier.

 

Un préavis de grève a été déposé.

*

  • Fiche N°21 : Droit à la protection sociale,
  •  Fiche N°22 : Droit à la santé

 

      

 

JEUDI  29 MARS,

Participation des militants de l’UD CGT de la Manche, pour la défense de la Protection sociale et le droit à la santé pour tous !

Soutien aux salariés de la Protection sociale et de la santé /action sociale en grève et en manifestation régionale à Caen pour les emplois, les salaires, les conditions de travail.

 

Avec le soutien également de l’UD CGT de Calvados et de l’Orne ainsi que le Comité régional CGT Normandie

 

Déroulé de la journée :

 

 - 10h30 : rassemblement devant la préfecture

- 11h00 : manifestation dans les rues de Caen

- audience avec le préfet et conférence de presse

- prise de parole des salariés et des usagers de la Protection sociale

- 14h30 : départs de Caen

- 15h30 : retour à Saint-lô

- 16h15 : retour à Cherbourg et Avranches

 

Un barbecue sera organisé par L'UD CGT du Calvados afin d'assurer la restauration des manifestants.

 

A 15h00, des militants CGT se rendront à Vire pour un rassemblement devant le centre hospitalier. Tout le monde peut se joindre à cette action. Cependant aucun transport en car n'est assuré pour se rendre à Vire. Le déplacement se fera en covoiturage. Les participants à ce rassemblement doivent prendre leurs dispositions pour le trajet retour de leur lieu de départ.

 

Le 29 mars, manifestons à Caen,

faisons entendre notre voix.

                                                                     …/…

 

Inscrivez-vous  dès maintenant !

Auprès de l’UD CGT de la Manche.

 

Car de Cherbourg:

- 08h45 : départ de Cherbourg, parking SERNAM près de la gare,

- 09h10 : départ de Valognes, place du Château

- 09H30: départ de Carentan, gare SNCF

- 10h15: arrivée à Caen

- 14h30 : départ de Caen

- 16h00 : retour à Cherbourg

                                                                         

Car de Saint-lô:

- 08h45 : départ de Saint-lô, place de la gare,

- 14h30 : départ de Caen

- 15h30 : retour à Saint-lô

 

Car d'Avranches:

- 08h45 : départ de Avranches, place du jardin public

- 09h15 : départ de Villedieu, place des Costils

- 10h15: arrivée à Caen

- 14h30 : départ de Caen

- 16h00 : retour à Avranches

--------------------------------------------------

Bulletin d'inscription

Inscription le plus rapidement possible et au plus tard le 23 mars.  A retourner à l’UD par mail udcgt50@orange.fr

 

NOM  / Prénom : …………………………………..Entreprise : ………………………………………….

        n° téléphone travail : ………………………………n°tel portable…………………………………………

 


 Je souhaite prendre le car pour me rendre à la manifestation à la manifestation à Caen (rappel : pas de déplacement par car à Vire)

 

   
 [ ] départ de Cherbourg   
 [ ] départ de Valognes    
 [ ] départ de Carentan

   
 [ ] départ de Saint-lô     
 [ ] départ de Villedieu     
 [ ] départ d'Avranches.

 


 [ ] Je me rendrai à la manifestation à Caen par mes propres moyens.

 


 [ ] Je me rendrai à Caen avec mon véhicule pour participer à la manifestation à Caen. Je peux assurer le covoiturage de ……… personnes.

 


 [ ] Je souhaite prendre le car pour me rendre à la manifestation à Caen et je participerai au rassemblement à vire. Je m’organiserai pour mon trajet retour.

 


 [ ] Je me rendrai à la manifestation à Caen avec mon véhicule pour participer à la manifestation à Caen et au rassemblement à Vire. Je peux assurer le covoiturage de ……… personnes.

 


 [ ] Je participerai au barbecue à la préfecture de Caen.
  

 

 

 

 

 

 

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23 mars 2012 5 23 /03 /mars /2012 10:34
COORDINATION REGIONALE

Santé Action Sociale

Basse Normandie

 

CGT CHS CAEN

93 rue Caponière

14000 Caen

 

Tél : 02 31 30 50 50 (poste 53 61) - Fax : 02 31 30 50 55 –

Mail : cgt.chs.caen@wanadoo.fr

 

Caen, le 19 mars 2012

 

LES 3 Unions Syndicales Départementales  

de la Santé et Action Sociale (61-50-14)

de Basse – Normandie

s'associent avec la coordination régionale CGT  pour :

 lancer un cri d'alerte

aux politiques

 

      Les attaques sans précédent contre le service public se multiplient :

 

      Fermetures de lits, de services, de maternités de proximité, privatisation rampante des spécialités les plus rentables, fermeture massive de lits de psychiatrie, mise en place des ARS, T2A, loi HPST…

 

      Le secteur sanitaire social et médico-social : insertion protection de l’enfance, accueil et réinsertion des publics en difficulté , n’est pas épargné non plus. La loi HPST(Hôpital, Patient, Santé, Territoire) et la RGPP  ( Révision Générale des politiques publics ) séparent le social des secteurs sanitaires et médico-social.

 

Les outils mis en place : ARS, regroupement des spécialités par Pôle, GCS( Groupement de Coopération Sanitaire), CPOM (Contrats Pluriannuels d'Objectifs et de Moyens), GCSMS( Groupement de Coopération Sociale ou Médico-Sociale ), GIE( Groupement d’Intérêt Economique) etc…, sont des outils de destruction massive du service de santé public et d’action sociale de notre pays.

 

         Partout, dans nos établissements et services des luttes s’organisent pour défendre les garanties collectives, statut et conventions collectives, améliorer les conditions de travail, les conditions d’accueil et de prise en charge de la population, l’accès aux soins, le droit à l’autonomie, la prévention sanitaire et sociale, la cohésion sociale, la protection des publics les plus vulnérables, l’augmentation des salaires, la lutte contre la précarité, la prise en compte de la pénibilité de nos professions, le droit à une retraite pleine et entière à 60 ans, les budgets etc…

       NOUS interpellons les prochains candidats, élus aux législatives et à la présidentielle pour prendre toute la mesure des votes entérinés qui portent atteintes à l’ HUMAIN POUR AUGMENTER LES PROFITS d'une minorité et de prendre leur responsabilité lors de leur prochain mandat......

 

            Le Coordinateur Régional

               Bruno LECHAFTOIS

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 18:20

PRESIDENTIELLE: QUI VEUT LA PEAU DES SYNDICATS ?

 

Avec la répression musclée d’une délégation de 200 salariés d’Arcelor Mittal devant le siège du candidat Sarkozy, on a assisté la semaine dernière à une véritable hystérie antisyndicale et particulièrement contre la CGT dans les rangs de l’UMP.

Comment s’en étonner ? Il s’agit rien moins que d’une accélération de la charge menée par Nicolas Sarkozy contre les corps intermédiaires.

Ainsi, lors de son discours de Marseille, il accusait les syndicats  « qui s'interposent parfois entre le peuple et le sommet de l'État, qui prétendent souvent parler au nom des Français et qui en vérité confisquent la parole des Français. (…)

Ce ne sont pas les Français qui sont rétifs aux réformes mais les corps intermédiaires qui n'aiment rien tant que l'immobilisme", a-t-il dit, s'en prenant une nouvelle fois aux "élites" et en réaffirmant sa volonté de "rendre la parole" aux Français via des référendums.

Les bornes n’étant pas complètement franchies il avait cru bon d’ajouter : "Quand on aime la France, on n'est prisonnier d'aucun groupe de pression, d'aucun syndicat, d'aucune clientèle, d'aucune communauté". 

 

On est en plein délire.

Cette charge antisyndicale contre des groupes qui selon ses propos n’aiment pas la France fait froid dans le dos.

Cette haine des corps intermédiaires fait irrésistiblement penser à la montée des fascismes dans l’Europe des années 30. Entre Marine Le Pen qui qualifiait d’ « émeutiers » les millions de manifestants opposés à la réforme des retraites et les insultes de Nicolas Sarkozy, il n’y a clairement plus de frontières.

 

Mais comment pourrait-il en être autrement ?

La perméabilité idéologique est avérée depuis longtemps sur maints sujets.

La nécessité impérieuse de faire les poches de l’extrême droite pour espérer figurer au second tour n’est un mystère pour personne.

Mais plus fondamentalement, cette haine des syndicats, ce mépris pour le dialogue social aura été une constante de ces cinq années.


La CGT n’a pas de leçons à recevoir quant à sa légitimité.

Quand selon de bonnes sources, l’UMP ne compterait guère plus de 15 000 membres, la CGT à elle seule syndique plus de 669 000 salariés.

Quand une adhésion à l’UMP peut être un sésame dans l’immobilier ou pour un emploi public, prendre une carte syndicale et singulièrement celle de la CGT constitue encore trop souvent un risque.


Ce quinquennat aura été marqué par les limitations du droit de grève, par un usage des réquisitions pour lequel la France a été pointée par l’Organisation internationale du Travail.

Ces cinq années auront été une succession de viols du dialogue social sur des sujets aussi importants que les retraites notamment.

Alors n’en déplaise, la CGT ne saurait être neutre au moment d’un rendez-vous démocratique aussi important.

Elle a choisi de ne faire campagne pour personne, mais il est de sa responsabilité de ne pas laisser l’amnésie s’installer pour masquer le bilan antisocial de Sarkozy et de rappeler à tous les candidats ses revendications et ses propositions afin quelles soient au cœur du débat.

La CGT en appelle donc à « changer de politique » et à « conquérir la justice sociale ».

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 15:32

Trop c’est trop ! Non à l’austérité !

 

            Le 29 février 2012, la Confédération Européenne des Syndicats (CES) appelle à une journée d’action en Europe pour que le travail et la justice sociale soit au cœur des priorités politiques.

 

         La CES s’oppose au : « traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance dans l’union économique et monétaire ».

 

            Nous sommes convaincus que les propositions du traité affaibliront l’Europe au lieu de la renforcer. Le nouveau traité réduira le soutien de la population pour l’intégration européenne, ralentira la croissance et augmentera le taux de chômage.

 

            Le nouveau traité ne fait que stipuler la même chose : l’austérité et la discipline budgétaire. Cela engendrera une pression à la baisse sur les salaires et les conditions de travail.

 

         L’Europe a besoin d’une union économique différente avec une forte dimension sociale basée sur les principes suivants :

 

Ø     Un mandat plus clair pour la Banque Centrale Européenne. L’objectif de la BCE devrait être de promouvoir la stabilité des prix, le plein emploi et la convergence des conditions financières des états membres. La BCE devrait avoir l’obligation d’agir comme un « prêteur et acheteur de dernier ressort » pour la dette souveraine.

 

Ø     Une mise en commun partielle de la dette au travers des euro-obligations.

 

Ø     Une clause de sauvegarde salariale qui impose le respect total de l’autonomie des partenaires sociaux pour négocier collectivement et éviter que le pacte sociale s’immisce dans le domaine des salaires des systèmes de négociation collective, d’action et d’organisation collective. Les salaires ne représentent pas un frein pour l’économie, mais en sont le moteur.

 

Ø     Des dispositions pour protéger la croissance : l’exclusion des investissements publics qui soutiennent la croissance de la « règle d’équilibre budgétaire », la sauvegarde du système des recettes publiques en s’engageant pour lutter contre la concurrence, la fraude et l’évasion fiscales, un rôle structurel pour le dialogue sociale européen afin d’éviter une mise en œuvre aveugle des règles économiques rigides qui nuiraient à l’économie.

 

Ø     Un protocole de progrès social doit être joint au traité européen pour garantir le respect des droits sociaux fondamentaux.

 

La CGT appelle tous ses syndicats à proposer aux salariés la grève dans les entreprises et la participation aux manifestations interprofessionnelles qui auront lieu dans les départements.

 

L’Union Départementale CGT de la Manche propose de retenir trois lieux de rassemblements, à 10H30

à Cherbourg, Saint-Lô et le Sud du département.

 

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22 novembre 2011 2 22 /11 /novembre /2011 13:06

LES TROIS FRERES

 

 

Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu'une diminution des remboursements est au programme, penchons-nous sur le secteur de la santé et sur ses acteurs.

 

Le Pôle Emploi, fusion de l'ANPE et de l'ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale , comprenant l'Assurance Maladie, l'Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés.


Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les "complémentaires santé". Depuis le 1er janvier 2009, leurs 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire;".


Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d'inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf exception). C'est une conséquence de la loi Fillon de 2003.

C'est le même organisme qui a remporté les deux marchés : le groupe Malakoff-Médéric
obtenant 170.000 adhérents supplémentaires. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui entreront dans le dispositif en janvier 2011.

Cette compagnie d'assurance et de prévoyance Malakoff-Médéric sur le marché français :
n°1 des groupes paritaires de protection sociale,
n°2 de la retraite complémentaire,
n°3 en santé collective (classement Argus de l'Assurance).

 Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric le 30 juin 2008, 6 mois avant la mise en place du dispositif "mutuelle obligatoire employeur" pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi.

Le président de Médéric cède sa place au président de Malakoff : Guillaume Sarkozy.

 

Au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005. Guillaume Sarkozy est le frère de Nicolas.

 

Intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. 


Pédiatre de formation, a abandonné la pratique pour l'industrie pharmaceutique depuis 2001.

Il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d'AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d'investissement.

François Sarkozy a lancé une chaîne de télévision spécialisée internet financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l'un des protagonistes de l'affaire de l'Arche de Zoë. il fait partie aujourd'hui des puissants lobbyistes de l'industrie pharmaceutique.

D'ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d'euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts.


A venir, le plan "Dépendance des Seniors" annoncé avant les prochaines élections présidentielles...

Trois frères
       

         => l'un en charge de l'exécutif : le Président,
         => l'autre à la tête d'un des plus gros groupes d'assurance santé,
         => le dernier sert les intérêts des laboratoires pharmaceutiques.


On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l'avenir de notre système de santé.

Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l'on peut prédire son démantèlement d'ici quelques années. Tout dépendra sans doute de 2012...

Après cela, étonnons-nous de l'acharnement de Nicolas à réformer le financement des retraites (qui va fatalement s'orienter vers un système par capitalisation) et de sa "bienveillance" vis-à-vis de sa ministre Roselyne lorsqu'elle fait prospérer les grands laboratoires pharmaceutiques en leur achetant à-tout-va des millions de vaccins ... inutiles mais financièrement juteux !..

 

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 10:49

G8 Samedi 21 Mai

 

Les capitalistes à Deauville

 

Les travailleurs au Havre

 

salaire – protection sociale – plein emploi

Faire entendre la voix du monde du travail

 

Les instances, G8 et G20, composées des gouvernements des pays les plus riches se sont auto proclamées garants de la stabilité économique et financière mondiale au lendemain de la crise de 2008. Un comble pour c’est gouvernement qui ont favorisé sans vergogne la déréglementation dans tous les domaines pour satisfaire les multinationales.

Le résultat est là, rien n’a protégé les peuples. Au contraire, les mécanismes à l’origine de cette crise continuent de produire les mêmes dégâts. Les profits s’envolent, les marchés financiers continuent de dicter leur loi. En Europe Angela Merkel et Nicolas Sarkozy veulent faire adopter un pacte de compétitivité qui préconise le blocage des salaires, la retraite à 67 ans…

Le gouvernement français propose « un socle de protection sociale universelle ». Un socle constitué de minima sociaux au rabais, dans le même temps, il sape les fondements solidaires de notre protection sociale. Un système de santé que nous envie de nombreux peuples. Et quel crédit accorder à la proposition « de taxation sur les transactions financières » ? alors que depuis 2008, le gouvernement n’a rien fait pour désarmer la Finance et qu’ il s’apprête en pleine crise sociale à supprimer l’ISF et à augmenter la TVA…

 

La crise c’est eux, la solution c’est nous !

Ce qui doit devenir un objectif mondial, soutenu par toutes les institutions internationales, c’est le travail décent alliant, plein emploi, instauration d’une protection sociale pour tous, sécurité, salaire, dignité. La mondialisation doit inverser ses priorités et placer la réponse aux besoins humains au coeur des choix économiques et politiques pour faire reculer durablement la pauvreté.

 

Exigeons des normes sociales internationales

 

· Pour combattre la dérégulation sociale économique et la dictature financière, il faut garantir des droits et moyens d’interventions aux travailleurs et leurs organisations syndicales dans les entreprises, choix de gestion, investissement, R/D

 

· Renforcer les services publics, Une gestion démocratique des biens publics mondiaux pour en garantir l’accès à tous, ( - eau - énergie - alimentation - santé - éducation )

 

· Taxer mondialement les transactions financières, sanctionner la spéculation.

 

· Favoriser une fiscalité environnementale internationale afin de financer la préservation de l’environnement planétaire, appliquer la règle pollueurs payeurs.

 

· interdire les paradis fiscaux, la lutte contre l’évasion fiscale, combattre le pillage des matières premières.

 

La puissance publique a une responsabilité certaine pour créer les conditions de sortie de la crise, les entreprises et le patronat ont aussi leur propre responsabilité. C’est dans l’entreprise que se crée la richesse, l’activité économique, les emplois , que se détermine les salaires et les conditions de travail, que les droits se font respectés.

 

Ne laissons pas les affaires du monde au monde des affaires !

 

Face aux pouvoirs exorbitants des actionnaires et du patronat, il est urgent de donner aux salariés et à leurs syndicats des droits et des moyens pour peser et modifier les choix. Les richesses produites par les salariés doivent favoriser l’emploi, la formation, les salaires, la recherche et l’innovation…

Les solutions ne viendront pas de dirigeants des pays les plus riches, leur connivence avec le grand patronat et l’oligarchie financière est avérée. Ils s’apprêtent à nous imposer une nouvelle cure d’austérité, alors que les salariés dans chaque pays d’Europe se mobilisent pour défendre leurs acquis sociaux, en conquérir de nouveaux, conventions collectives, santé, retraites, code du travail, statuts, services publics, salaires, droits syndicaux…

Ces aspirations sont communes à des millions de travailleurs, au Portugal, au Royaume unis, en Espagne, Hongrie, Roumanie, Irlande, Grèce, Allemagne… et en France où des millions de salariés français se sont mobilisés pour la défense de la retraite à 60 ans. Tous, sans exception, revendiquent une répartition des richesses plus favorables au monde du travail.

 

Le Comité régional CGT Normandie invite les salariés, les retraités, les privés d’emplois de la région Normandie à renforcer le syndicalisme :

A débattre et agir avec leur syndicat CGT dans leurs entreprises à mettre à jour et déposer leurs revendications, à participer aux initiatives lors du G8 à Deauville pour dire aux chefs de gouvernement : Stop aux politiques d’austérité en France en Europe et dans le monde, exigeons un partage des richesses juste socialement et efficace économiquement.

 

Bus au départ de CAEN

(13 h 15 maison des syndicats charlotte Corday)

Inscription à l’UD qui transmettra

Tous ensemble samedi 21 Mai

au Havre 15 Heure devant la Gare

La crise c’est eux, la solution c’est nous !

 

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 12:03

REFORME « DEPENDANCE »

 

LE 17 MAI : ENGAGEONS UN REEL DEBAT SUR L’AIDE A LA PERTE D’AUTONOMIE ?

 

Dans le cadre du débat national sur la dépendance, le Préfet de Région avec le Directeur de l'ARS de notre territoire a invité le 17 mai 2011 au centre des congrès de CAEN à 14h, en présence de la secrétaire d'Etat Marie-anne Monchamp, l'ensemble des personnes concernées par cette problématique.

Invitation à laquelle nous répondons favorablement, d'autant que nous avons un point de vue qui mérite d'être confronté à celui que les représentants de l'Etat veulent nous imposer.

Tout d'abord nous ne partageons pas l'idée que seules les personnes âgées sont concernées.

En effet, en limitant cette approche aux seules personnes âgées, le Gouvernement tente de démontrer que cette population devient, au fil du temps, une charge pour l'ensemble de la société.

C'est pourquoi nous récusons le terme de dépendance des personnes âgées et parlons d'aide à l'autonomie.

Il n'y a pas lieu de faire de distinction entre les personnes en situation de "handicap" (jusqu'à 60 ans) et les personnes "dépendantes" (plus de 60 ans).

C'est pourtant ce qui existe aujourd'hui, permettant un financement bien moindre pour les personnes âgées.

En stigmatisant les personnes âgées, on nie l'impact des conditions de vie et de travail sur lesquelles on peut agir pour ne retenir que l'âge biologique pour lequel la responsabilité de la société est engagée.

A celui de "dépendance" doit se substituer celui "d'aide à l'autonomie ou handicap".

Tout être humain est dépendant des autres et de son environnement.

Cette dépendance est le fondement de la vie sociale.

Les discussions qui s'ouvrent doivent avoir pour objectif de donner, aux personnes concernées, accès à des prestations permettant de compenser leur perte d'autonomie.

 

Ces aides pourraient porter notamment sur :

 

v      l'aide à la personne pour les actes courants de la vie (ménage, courses, repas, etc…)

 

v      l'aide pour les soins courants, notamment l'aide à la toilette, prise de médicaments…

 

v      l'aide pour l'aménagement de l'habitat.

 

Ce n'est pas l'axe d'action que prend le Gouvernement !

Au contraire, l'Etat en se désengageant, au travers de la réforme des collectivités locales, de la RGPP, de la loi HPST et des lois de finance sur les collectivités territoriales, les contraint à faire des choix budgétaires qui ne sont pas sans conséquences sur les structures associatives en charge des aides à la population.

Conséquences qui, à terme, pèseront sur les moyens humains et financiers consacrés à la réponse aux besoins des populations en matière de qualité de prise en charge des personnes, d'action sociale, de services publics.

Au-delà des voeux de bonne volonté du gouvernement, nous devons exiger, avec toutes celles et ceux qui veulent que ça bouge, que les moyens soient donnés pour assurer le retour à l'équilibre des associations en difficultés, afin de garantir l'emploi et le service aux bénéficiaires.

Pour nous, les situations de perte d'autonomie, de handicap, relève de la sécurité sociale, avec la garantie d'un financement solidaire pour faire face aux "aléas de la vie, de la naissance à la mort", dans le cadre d'un service public sous maîtrise publique d'aide à l'autonomie.

 

Si la volonté existe vraiment de s'emparer de la perte d'autonomie à tous les âges, il faut :

La construction d'un nouveau droit, un droit universel de compensation à la perte d'autonomie pour tous les âges.

 

Chiche ! Et si nous le faisions ensemble ?

 

Un rassemblement est prévu devant le centre des congrès à 13h 15 pour faire entendre nos revendications.

 

Des départs groupés de la Manche sont proposés si inscription:

CHERBOURG : 11h parking de l’arsenal

(inscriptions à l’ul de CHERBOURG 02 33 93 46 65)

Saint LO : 11h parking UL

(inscriptions à l’ul de ST LO 02 33 57 23 79)

AVRANCHES :11h parking UL

(inscriptions à l’ul d’AVRANCHES 02 33 58 33 30)

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 16:48

Conseil Public de la CPAM du 23 novembre 2010 :

quand des syndicats s’y invitent !

 

Le 23 novembre, jour d’une énième  journée d'action pour la défense sur les retraites et l'abrogation de la loi, se tenait, à Saint-Lô le Conseil public de la Caisse Primaire d’assurance maladie, dont le thème exclusif était les Agences Régionales de Santé.

La CGT ne pouvait manquer l'occasion d'y porter ses revendications, la FSU et Solidaires se sont associés à cette action pour exprimer l'urgence d'une protection sociale de haut niveau couvrant l'ensemble des besoins de la population.

Nous étions 70 devant les portes du « cinémoviking » pour accueillir les différents invités à cette « grand messe », parmi lesquels le directeur général de l'ARS et un représentant de la CNAMTS.

Une heure plus tard, à l'ouverture du Conseil Public, les manifestants, qui sont aussi des assurés sociaux,  se sont invités dans la salle.

Trois déclarations ont été lues : une première contre la réforme des retraites et le démantèlement de la Sécurité Sociale, une deuxième sur l'aggravation de la situation du service public hospitalier, et une troisième portant plus spécifiquement sur le quotidien du personnel de la CPAM de la Manche (voir les déclarations jointes).

A plusieurs reprises, nous avons dénoncé, qu'au cours de cette journée minutieusement encadrée, aucune réponse n'ait été apportée à nos questions.

Quoi qu'il en soit cette nouvelle action n'a pas été vaine car elle contribue à la défense de la Sécurité Sociale et permet d'expliquer que d'autres choix sont possibles. Un 4 pages « sécu / santé » a été distribué par la CGT en ce sens. (Vous pouvez le retrouver sur notre blog)

 

Intervention des Organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires

En s'attaquant au régime des retraites par répartition, gouvernement et patronat s'en prennent une nouvelle fois à la Sécurité Sociale. La loi promulguée ne rend pas cette réforme plus acceptable. Elle demeure injuste et inefficace.

Pour autant, l'heure n'est pas à la résignation : c'est toujours 3 français sur 4 qui sont opposés à cette réforme !

Nous réaffirmons notre attachement à la retraite à 60 ans. Et, avec les salariés, les retraités, les privés d'emplois et les jeunes, les organisations syndicales continueront d'agir  pour la réduction des inégalités, une véritable reconnaissance de la pénibilité et d'autres alternatives pour le financement du système des retraites par répartition.

Le niveau de mobilisation exceptionnel, inscrit dans la durée, a mis en lumière le mécontentement criant des salariés et leurs revendications en matière d'emploi, de salaire, de conditions de travail, d'inégalités entre les hommes et les femmes, de fiscalité et de partage des richesses. L'exigence d'une Sécurité Sociale de haut niveau prenant en compte les besoins de la population s'est aussi largement exprimée.

Chacun le sait, depuis la création de la Sécurité Sociale par le Conseil National de la Résistance en 1945, le patronat n'a qu'un seul objectif : la détruire.

 Les réformes successives ainsi que les différentes de lois de finance, sans oublier les multiples formes d'exonérations de cotisations sociales et patronales, ont largement contribué à mettre à mal la Sécu.

 La création des Agences Régionales de Santé au 1er avril 2010 est un exemple supplémentaire de  cette casse orchestrée de la Sécurité Sociale. Avec cette nouvelle structure, c'est la main mise de l'Etat sur l'Assurance Maladie et petit à petit la privatisation de la sécu et de la santé. On est bien loin de la réponse aux besoins de la population. C'est un véritable hold-up !

 

Le Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale 2011 ne fait guère mieux que les années précédentes. C'est 2,5 milliards d'euros d'économies à réaliser. Une fois encore, les malades en seront de leurs poches. Mais doit-on encore parler de malades ?  De plus en plus, ils sont montrés du doigt, qualifiés comme responsables de leur maladie, voir de fraudeurs abusant des arrêts de travail.

Cette Sécurité Sociale nous n'en voulons pas !

Nous réaffirmons les besoins d'une protection sociale de haut niveau, qui protège les individus contre les aléas et les évolutions de la vie ainsi que des ruptures avec le marché du travail – maladie, maternité, invalidité, accident, chômage, retraite, famille, dépendance. La Sécurité Sociale doit répondre aux principes de solidarité, de démocratie et d'unicité de traitement, où chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins.

Nous sommes fiers de ce système solidaire assis sur les cotisations sociales, fruit du travail des salariés. C'est pourquoi nous portons l'exigence de la démocratie et le retour aux élections par les   assurés sociaux au sein des conseils.

Oui, il y a urgence à reconstruire les solidarités ! De l'argent il y en a dans les poches du patronat. Il est temps de renverser la vapeur, de prendre l'argent là où il est, dans les poches des actionnaires du CAC 40 !

La prochaine étape sera la dépendance. La perte d'autonomie doit relever de la Sécu afin de garantir un financement solidaire pour faire face au vieillissement de la population.  Le financement doit être assis sur les richesses créées par le travail.

Il est hors de question de faire peser cette réforme sur les salariés et les retraités notamment par le biais de l’impôt.

Alors que l'Assurance Maladie peine à assurer ses missions de services publics et répondre aux besoins grandissant des assurés sociaux, comment les agences régionales de santé répondront-elles aux inégalités d'accès aux soins de ville et hospitaliers et à la prise ne charge des personnes âgées dépendantes ?

A nos interrogations nous attendons des réponses.

 

Intervention des syndicats CGT du secteur de la santé  

Les Agences Régionales de Santé (ARS), instaurées par la Loi Bachelot (Hôpital, Patients, Santé et Territoires) le 1er avril 2010 détiennent les pleins pouvoirs pour poursuivre  la casse de l'hôpital.  En effet, le directeur général de l’ARS, nommé par le Conseil des ministres, règne désormais en maître sur l’ensemble des actions sanitaires (hôpitaux publics et cliniques privés) et le médico-social. C'est la généralisation des critères commerciaux dans l’organisation des soins dont le leitmotiv est la recherche de la rentabilité, abandonnant ainsi les missions de services publics.

 

La situation des hôpitaux, déjà mise à mal,  tant au niveau financier que social ne cesse de s’aggraver. Il est de plus en plus fréquent de ne pas pouvoir assurer la prise en charge des patients dans des conditions acceptables. Cela se traduit notamment par la diminution des personnels soignants et médicaux et la dégradation des conditions de travail. Ces phénomènes entraînent inévitablement des regroupements d’établissements de santé, avec pour conséquence la fermeture de services de proximité tels que les maternités ou encore les centres d’IVG.

 

Déclaration du syndicat CGT des Organismes Sociaux de la Manche

Si la Sécurité Sociale est malade des politiques d'emploi, des exonérations des cotisations sociales et des bas salaires, les personnels de l'institution ne sont guère mieux lotis.

Alors qu'au cours des 3 dernières années, l'Assurance Maladie a perdu près de 7 000 postes et peine de plus en plus à assurer ses missions de service public, la Convention d'Objectifs et de Gestion 2010/2013 – nouvelle feuille de route pour les 3 ans à venir – entérine la suppression de 3950 emplois au plan national.

Ainsi s'organise un peu plus le démantèlement, de l'intérieur, de la Sécurité Sociale. 

Pour les assurés sociaux, ce n'est pas sans conséquence car un emploi supprimé c'est : moins d'informations sur leurs droits, peu d'accompagnement dans la prise en charge et une proximité de plus en plus virtuelle.

Les restructurations incessantes liées aux suppressions massives d'emplois, les politiques de management par objectifs et la complexité toujours plus grande de la législation plongent les personnels dans des difficultés  de plus en plus insurmontables. Dire que les conditions de travail se dégradent est un doux euphémisme.

A ce sombre tableau s'ajoute les politiques d'individualisation des salaires, qui au delà de prendre le pas sur les augmentations collectives,  mettent les salariés en concurrence et sont aussi synonymes de souffrance au travail.

La CPAM de la Manche n'échappe malheureusement pas à cette réalité.

Depuis 2005, c'est 49 emplois qui ont été supprimé.

Les politiques salariales locales ont quant à elles été largement au dessous des possibilités. En effet, c'est2 600 000 euros qui ont été restitués à la Caisse Nationale. Ces sommes auraient dû  revenir au personnel en reconnaissance de leurs compétences, mais elles auraient dû aussi  créer des emplois en CDI, ce qui aurait contribué à abaisser le taux du chômage et améliorer le financement de la Sécurité Sociale.

La recherche permanente d'économies drastiques en matière de fonctionnement a aussi conduit à la fermeture de deux centres de paiement - Granville et Valognes - sans oublier les mutualisations et plusieurs réorganisations de sites et de services.

La dernière en cours qui porte sur la centralisation des indemnités journalières et de la gestion des droits nous fait craindre les prémices d'une régionalisation de l'Assurance Maladie, à l'instar de ce qui se passe dans les URSSAF.

Le syndicat CGT rejette les nouvelles orientations de la COG car il serait illusoire de vouloir agir au service des assurés sociaux sans y affecter les moyens humains et financiers.

Monsieur le Directeur, combien d'emplois seront-ils encore supprimés à la Caisse Primaire de la Manche ?

Les salariés vivent une grave crise de confiance vis-à-vis de l’institution. Ils n'en peuvent plus de ces décisions politiques prises sans aucune concertation, du mépris affiché par tous les décideurs – directeur de caisse nationale, UCANSS, représentants des ministères, directeur de caisse locale....Nous ne vivons pas dans le même monde et il est plus facile de nier le nivellement par le bas des salaires et la paupérisation grandissante des salariés de la Sécurité Sociale.

C'est pourtant cette réalité là que les personnels de la CPAM de la Manche ont aussi exprimé au fil des mois dans les grèves et manifestations.

Aujourd'hui la CGT vous interpelle, Monsieur le directeur, car le personnel souhaite connaître les impacts directs de la signature de la nouvelle COG  et attend des réponses concrètes  notamment en matière d'emploi et de politique salariale.

  

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 10:47

Médecine de ville

Quand seront réglés les problèmes de dépassement d’honoraires et de désertification médicale ?

mardi 30 novembre 2010

Le Président de la République a demandé à Mme Hubert, ancienne ministre de la Santé, de lui remettre un rapport pour redynamiser la médecine libérale. Les conclusions de ce rapport sont bien décevantes, se limitant pour ne pas fâcher certains lobbies à reprendre les anciennes recettes qui ont contribué à rendre l’accès aux soins plus difficile.

Les questions de la démographie médicale, des dépassements d’honoraires, de la désertification médicale dans les zones rurales, de la désaffectation des étudiants pour la médecine de premiers recours (médecine générale), de l’engorgement des services d’urgence la nuit et les week-ends nécessite de faire preuve d’audace et de courage.

Depuis de nombreuses années, la CGT a mis en avant des propositions pour répondre aux deux grandes questions à l’origine des blocages actuels, à savoir la liberté d’installation et la rémunération à l’acte. En effet sans modification radicale du mode d’exercice, la situation ne peut que s’aggraver : seuls 8 % des jeunes médecins s’installent aujourd’hui en libéral et la grande majorité plébiscitent l’activité salariée.

Par ailleurs, face à la déliquescence de la permanence des soins, ce n’est pas la mise en place d’un numéro d’appel supplémentaire qui « désengorgera » les centres d’urgence, qui ont avant tout besoin de moyens supplémentaires pour faire face à l’augmentation d’activité.

La CGT ne peut donc qu’être très déçue par ce rapport, alors que depuis des années les confédérations syndicales de salariés, la mutualité et les associations de patients ont pointé les problèmes et fait des propositions pour une mise à plat de l’ensemble de notre système de santé.

Alors que la réforme hospitalière mise en place par Roselyne Bachelot étrangle l’hôpital public et que la médecine de premier recours connaît une crise sans précédent, il est indispensable que s’ouvre un grand débat national sur l’avenir de notre système de santé, intégrant d’une part sa réorganisation en profondeur et son financement. La question de la part des richesses nationales que notre pays consent à la santé devra être un axe central des décisions sur la prise en charge de la perte d’autonomie.

La CGT ne peut accepter l’évolution actuelle de notre système de santé qui aboutit à ce que plus de 20 % de la population renonce à des soins pour des raisons financières et que la part restant à charge des patients augmente d’année en année. Elle continuera donc à mettre en avant ses propositions et à se battre pour être entendue.

Montreuil, le 30 novembre 2010

 

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