En effet on va voir notre nouveau 1er ministre à l’œuvre !!
Va-t-il nous débarasser une bonne fois pour toute de cet ordre que nous ne voulons pas !!!
En Mai, fais ce qu’il te plaît !
En Mai, soyons nombreux à refuser
les pressions de l’ordre infirmier qui lance une nouvelle campagne d’adhésion et de cotisations
Il tente ainsi de s’imposer malgré l’opposition des professionnels et nous contraindre à payer.
Démontrons-lui qu’il ne pourra survivre si les professionnels ne l’acceptent pas.
Bravos et félicitations aux 430 000 infirmières et infirmiers
qui refusent l’ordre infirmier.
Pour preuve, 113 381 inscrits en mars 2012 mais seulement 93 936 cotisants, alors que près de 530 000 professionnels sont actuellement en exercice.
Combien parmi ceux-ci, ont été contraints et forcés d’adhérer à l’ordre par leurs employeurs qui en ont fait une condition à l’embauche ou par les Caisses Primaires d’Assurance Maladie pour continuer d’exercer en libéral ?
Ensemble, réaffirmons haut et fort que nous refusons de payer pour travailler.
Ensemble, réaffirmons que nous n’avons nul besoin d’une structure ordinale.
Ensemble, soyons encore plus nombreux à nous opposer à l’ordre infirmier.
Notre nombre, notre conviction, notre détermination communes finiront par l’emporter.
N’hésitez pas à vous rapprocher des syndicats en cas de besoin.
Et n’oubliez pas d’envoyer la carte postale intersyndicale au Président de la République !
INTERSYNDICALE
FO-CGT-CFDT-CFTC-SUD-UNSA-SNICS-FSU
Travailler sans payer,
un droit pour les infirmier-e-s !
Le 23 février 2012, interpellée par différents syndicats de la FPH sur :
- Les difficultés rencontrées par les personnels infirmiers,
- Le frein au recrutement et à la mise sous statut des IDE non adhérents à l’ordre infirmier,
Madame PODEUR, DGOS, a rappelé, si besoin était, que l’absence d’adhésion à l’ordre ne devait pas empêcher le recrutement dans les établissements de santé ainsi que la mise sous statut et titularisation des nouveaux diplômés.
Nous y voyons la confirmation de notre analyse, l’adhésion n’est pas obligatoire pour travailler et intégrer la fonction publique et en déduisons que si ce n’est pas un impératif dans le secteur public, ce ne peut pas, non plus, en être un dans le secteur privé.
Réunies en intersyndicale, nos organisations ont décidé de s’adresser ensemble :
- aux parlementaires sur l’ordre infirmier,
- aux ARS qui ne respectent pas la législation en vigueur pour délivrer le numéro ADELLI
- à la DGOS pour qu’elle ait connaissance des pratiques des ARS concernées,
- et nous proposons aux infirmier(e)s de s’adresser au président de la République en ces termes :
« Je vous prie de bien vouloir prendre acte par la présente de mon refus d’être régie par un ordre professionnel infirmier.
Ni adhésion, ni cotisation, comme l’immense majorité de mes collègues je refuse de devoir payer pour travailler.
Dans l’attente que vous donniez suite à cette doléance, et aux milliers d’autres qui vous parviendront, en légiférant en ce sens,
Acceptez Monsieur le Président de la République, mes respectueuses salutations ».
« Toutes et tous uni-e-s pour la fin de l’ordre Infirmier »
et
« on ne veut pas payer pour travailler »
sont les revendications d’une immense majorité d’infirmier-e-.s
Contacts :
BASSET Denis 06 70 48 34 94 fo.sante-sociaux@fosps.com
DURIEUX Marie-Hélène 06 85 98 15 96 mhdurieux@sud-sante.org
PERUEZ Nicole 01 56 42 51 98 nperuez@sante-sociaux.cfdt.fr
VIGNES Jean 06 58 58 96 06 jvignes@sud-sante.org
CRÉPEL Philippe 01 48 18 20 70 sg@sante.cgt.fr
GAULTIER Béatrice 06 87 95 82 70 snics@wanadoo.fr
KALB Françoise 01 45 51 98 29 unsasantesociauxkarineroger@gmail.com
ROLLO Michel 01 42 58 58 89 fede@cftc-santesociaux.fr
FEDERATION CGT DE LA SANTE
ET DE L’ACTION SOCIALE
ORDRES PROFESSIONNELS :
La Fédération CGT Santé et Action Sociale s’insurge contre les pressions et tentatives d’intimidation que mène l’Ordre National Infirmier (ONI), depuis quelques jours, en direction des professionnels déjà inscrits à l’ordre et qui refusent de payer leur cotisation. En les menaçant de mettre en place des procédures de recouvrement, l’ONI s’attaque aux professionnels en les considérant comme de vulgaires hors la loi ou fraudeurs.
Depuis des années, la Fédération CGT santé et action sociale exprime son opposition à toutes formes de structures ordinales et réclame leurs abrogations.
Qu’ils aient été inscrits, qu’ils soient non-inscrits ou nouveaux embauchés, les professionnels ne doivent céder aux pressions des ordres. La CGT les invite à se regrouper, s’unir dans une démarche collective avec leur organisation syndicale pour continuer de dire : « Les ordres, même gratuits, on n’en veut pas ».
Montreuil, le 6 janvier 2012
FEDERATION CGT
DE LA SANTE ET DE L’ACTION SOCIALE
Case 538
263, rue de Paris
93515 Montreuil Cedex
Tél : 01 48 18 20 98
Fax : 01 48 57 56 22
E-Mail :com@sante.cgt.fr
Ordre Infirmier : la faillite du système …
Des banquiers qui se font tirer l’oreille pour sauver in extremis de la banqueroute la structure ordinale, la valse des présidents, et en finalité, rien de vraiment réglé sur le fond du dossier de l’ordre infirmier.
Alors qu’il se targuait de vouloir gérer l’ensemble de la profession infirmière, l’ordre infirmier vient une nouvelle fois de faire la « brillante démonstration » qu’il est non seulement incapable de gérer ses propres affaires financières, mais aussi qu’il est toujours et plus que jamais rejeté par la grande majorité de la profession qui refuse d’y adhérer (seulement 58 000 cotisants sur plus de 450 000 professionnels).
La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale attend maintenant du gouvernement qu’il tire enseignement d’une telle gabegie et réintègre dans le giron du service public, et au sein du Haut Conseil des Professions Paramédicales, ses missions.
Comme l’ensemble des autres organisations syndicales, elle exige que soit
abrogée la loi.
Le vendredi 8 juillet 2011, Dominique Le Boeuf, Présidente de l’ONI a présenté sa démission par courrier au Conseil National de l’Ordre Infirmier (CNOI).
L’ordre infirmier était dans depuis longtemps dans une situation financière catastrophique avec un déficit croissant chiffré à plus de 10 millions d’euros. Dès sa création en 2006, l’ensemble de la profession infirmière avait rejeté l’ordre infirmier qui ne répondait pas à une demande des salariés. Les infirmier(e)s refusaient de s’inscrire et de cotiser à un ordre qui ne répondait pas à ses attentes.
La CGT se félicite de cette démission et demande maintenant l’abrogation pure et simple de l’ordre !
Le 29 juin 2011, Xavier Bertrand, ministre de la Santé, avait écrit un courrier à la Présidente de l’Ordre dans lequel il préconisait « une cotisation modique et facultative pour les salariés ».
L’intersyndicale regroupant 6 organisations syndicales nationales affirme, depuis l’instauration de l’Ordre National Infirmier, que celui-ci n’a aucune légitimité et ne répond en rien aux demandes des salariés.
Monsieur Bertrand en parlant d’inscription automatique oublie de préciser quel décret en fixe les modalités et quels moyens seraient mis à disposition pour créer les fichiers professionnels.
A la CGT, Les ordres, même gratuit, on en veut pas !
Monsieur Bertrand, la gratuité pose plusieurs questions auxquelles il faudra bien répondre si vous vous obstinez à maintenir cet ordre :
Comment financer le train de vie somptuaire de la structure ordinale ?
Qui épongera le déficit abyssal de plus de 10 millions d’euros existant ?
Une structure de droit privé, même avec des missions de service public, peut-elle vivre exclusivement de subventions d’État ?
Les infirmiers libéraux seront-ils les seuls financeurs par leurs cotisations de cet ordre ? Si tel est le cas, quelle légitimité pour l’ensemble du corps infirmier ?
La gratuité annoncée est un leurre, elle permet de faire accepter par les professionnels une inscription à l’ordre, et demain rien n’empêchera l’ONI de fixer à nouveau un montant annuel de cotisation.
Monsieur Bertrand, la profession n’est pas dupe, une fois encore la seule solution est l’abrogation de l’ordre infirmier et le renforcement des prérogatives du Haut Conseil des Professions Paramédicales.
C’est la demande de la CGT et des salariés.