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  • : Blog d'informations et de communications du Syndicat CGT du Centre Hospitalier Public du Cotentin (sites de Cherbourg -Octeville et de Valognes, département de la Manche)
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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 09:43

FÉDÉRATION CGT DE LA SANTÉ

ET DE L’ACTION SOCIALE

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

 

VIOLENCES ET MANQUE DE SÉCURITÉ À L’HOPITAL :

IL EST URGENT D’ANALYSER LES RAISONS

 

Les projecteurs sont braqués sur l’Hôpital de la Conception à Marseille suite à l’agression d’un infirmier des urgences, le 16 août 2013.

 

Il ne s’agit pas d’un acte de violence isolé. Ces agressions se multiplient dans les établissements de soins.

 

De 2007 à 2011, elles ont augmenté de 84% dans les Hôpitaux. Le personnel ne se sent plus en sécurité, de nuit comme de jour. Les agressions physiques et verbales sont quotidiennes. Le manque de personnel est criant, les conditions de travail ne cessent de se dégrader, et le changement est toujours attendu.

 

La désertification médicale et la fermeture de services publics de proximité, la Révision Générale des Politiques Publiques, mais aussi la crise, le chômage, la perte de repères d’éducation, la drogue, les ventes d’armes incontrôlées ne sont certainement pas étrangères à toute cette violence civile comme hospitalière.

 

L’hôpital n’est que le reflet de la société dans laquelle nous vivons.

 

La Fédération CGT Santé et Action Sociale demande à nos gouvernants d’analyser objectivement les raisons de ces violences et de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires afin que les agents hospitaliers puissent assurer leur mission en toute sécurité.

 

Elle demande également que tout soit fait après une agression pour que les personnels puissent cesser immédiatement le travail, qu’une cellule d’écoute soit mise en place afin qu’ils soient entendus et soulagés, qu’une déclaration d’accident de travail soit bien enregistrée pour tous les personnels concernés, qu’une procédure spéciale de dépôt de plainte soit mise en oeuvre, afin que les agents soient protégés...

 

Si le besoin de sécurisation des locaux et des personnes existe, nous avons réellement besoin d’agents formés, en nombre suffisant, avec des renforts de personnel psychiatrique, de médiateurs, d’éducateurs, et pour cela nous avons besoin de moyens budgétaires supplémentaires.

 

 

En effet, la violence peut aussi être générée par l’institution quand on ne donne pas à l’Hôpital les moyens d’apporter aux usagers des réponses rapides et de qualité.

 

Montreuil, le 20 août 2013

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 09:34

STOP à la discrimination envers les femmes

en congés maternité dans la Fonction publique

 

Congé maternité :

le gel de note est inadmissible et illégal

 

 

Dans le protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction pu­blique signé le 8 mars 2013, la CGT a revendiqué que soit intégrée la suppression des inégalités sa­lariales entre les femmes et les hommes, comme pour le congé maternité :

« D’ores et déjà, il sera rappelé à l’ensemble des employeurs publics que les congés mater­nité, les congés pathologiques et maladie affé­rents à la grossesse et les congés d’adoption ne doivent pas avoir d’impact sur le déroulement de carrière, ni affecter la rémunération des agents. En effet, les procédures permettant d’apprécier la ma­nière de servir (évaluation, réduction d’ancienneté, attribution de primes) ne doivent pas aboutir à pé­naliser les agents concernés, durant les périodes d’absence ou du fait d’absence liée au congé ».

 

Il est important de signaler à votre syndicat CGT si vous avez subi un gel de note pour raison de congé maternité : cette pratique est inadmissible.

 

La direction doit appliquer la loi, la discrimination envers les femmes est répréhensible. 



Report des congés annuels non pris par les fonctionnaires absentes pour raison de congé maternité:

La direction Générale des Affaires de la Fonction publique a rappelé qu’en respect du droit européen, il convient d’accepter la demande d’un agent pour le report de l’exercice du droit à congé annuel non pris en raison d’un congé de maternité.“

 

le syndicat CGT exige l’application de ce droit dans l’établissement.

 

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8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 09:48

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11 juillet 2013 4 11 /07 /juillet /2013 15:56

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:53

Conférence sociale

Table ronde retraite protection sociale

Séquence financement de la protection sociale :

intervention de la CGT

 

Pour la CGT, la question du financement est une condition essentielle de la reconquête de la protection sociale pour laquelle nous nous battons.

Pour nous, il est impossible de débattre de la question de l’avenir des retraites, si on ne discute pas de celle de leur financement. C’est le seul moyen de sortir le débat de ses impasses actuelles où on ne nous donne comme seul choix qu’un nouvel allongement de la durée de cotisation ou une désindexation des pensions.

Et ce qui est vrai des retraites l’est aussi de la protection sociale dans son ensemble.

 

C’est pourquoi la CGT revendique depuis de nombreuses années une réforme ambitieuse du financement de la Sécurité Sociale.

 

Le travail accompli par le rapport d’étape du HCFi a permis de mettre en évidence des points importants s’agissant de notre protection sociale, en particulier le rôle fondamental de la redistribution dont le rapport montre bien qu’il est une dimension structurante de notre système, y compris au regard du droit communautaire. De ce point de vue, la récente décision du Conseil constitutionnel remettant en cause la procédure dite de « désignation » qui visait à permettre une mutualisation entre entreprises dans le cadre de la branche, ne peut que nous interroger fortement sur ses conséquences sur les objectifs de solidarité de notre protection sociale.

 

Il a par la suite montré, ce que nous affirmions depuis de nombreuses années, que l’architecture de la protection sociale ne peut être basée que sur une séparation entre assurance et solidarité. La solidarité fait au contraire partie du cœur du système.

 

En revanche, il débouche sur des scénarii d’évolution auxquels nous ne pouvons adhérer.

 

Pour nous, la réforme du financement de la Sécurité Sociale ne saurait consister en un transfert de tout ou partie des cotisations sociales, notamment les cotisations dites patronales sur d’autres assiettes comme les taxes environnementales ou « comportementales ».

 

A cette orientation, nous opposons une alternative : un autre mode de calcul des cotisations sociales « patronales » qui favorise le développement de l’emploi, des qualifications et des salaires, et incite à investir dans l’économie réelle plutôt que dans la croissance financière.

Le but de cette réforme du financement de la protection sociale ne doit pas être la baisse du coût du travail, mais elle doit être d’alléger le coût du capital qui est la vraie cause des difficultés de l’économie française. En ce sens, la réforme du financement de la protection sociale est l’une des réponses à la crise structurelle de notre économie.

 

Les cotisations sociales, la part « salarié » comme la part dite « patronale » constituent un salaire socialisé, un élément de la rémunération des salariés, et cela est vrai pour l’ensemble des branches de la Sécurité sociale, y compris la branche famille. Pour nous, la baisse de ces cotisations en les transférant sur d’autres assiettes supportées par les ménages ne serait rien d’autre qu’une baisse des salaires.

 

L’incontestable universalisation des droits à la Sécurité sociale, qui faisait d’ailleurs partie des objectifs dès l’origine en 1945, n’a pas conduit à changer la nature de notre système.

C’est pourquoi la proposition de reconstruire l’architecture des financements autour de la distinction entre les droits «universels » et les droits dits «contributifs » ne nous paraît ni justifiée, ni pertinente.

 

C’est pourquoi, nous sommes opposés aux propositions tendant notamment à une baisse des cotisations employeurs de la branche famille, même si elles sont compensées, et quelles que soient leurs modalités de compensations.

 

Les propositions tendant à transférer les cotisations employeurs sur d’autres assiettes, nous paraissent très dangereuses. C’est d’ailleurs l’un des mérites du rapport du HCFi d’en avoir analysé les inconvénients et les dangers.

 

Il va de soi que nous récusons l’idée d’une baisse non financée cotisations patronales sur la branche famille. Mais les propositions avec compensation de ces cotisations patronales nous paraissent, elles aussi, très dangereuses.

 

En particulier, le recours à la fiscalité environnementale ou aux taxes comportementales conduirait à une dynamique des ressources insuffisantes par rapport aux besoins puisque ces taxes, qui cherchent à changer leurs comportement ont vocation à avoir un produit nul à terme, si elles réalisent leurs objectifs : par exemple baisser la consommation de tabac ou celle de CO2. : dans le vocabulaire des fiscalistes, ce sont des taxes de régulation et non des taxes de rendement.   Les ressources de la protection sociale doivent croître à un rythme au moins égal à celui de la croissance, faute de quoi on assistera inéluctablement à une baisse des droits.

 

Quant au transfert sur la CSG, même s’il était compensé par des hausses de salaires, ce qui, et le rapport le montre bien n’est guère réaliste, il serait supporté massivement par les retraités, ce qui conduirait à une baisse importante de leur pouvoir d’achat, ce qui a déjà été le cas avec les hausses successives de la CSG depuis les années 90.

 

En revanche, nous proposons une réforme profonde des cotisations employeurs de la Sécurité sociale.

 

Nos propositions comportent un ensemble de dimensions. Ces propositions ne sont pas nouvelles, mais elles sont systématiquement écartées dans le débat public. Nous demandons qu’elles soient enfin sérieusement analysées et discutées, ce qui malgré ses qualités, n’a pas été le cas dans le récent rapport du HCFi.

 

  • Une modulation des cotisations employeurs tenant compte de la part des salaires dans la valeur ajoutée et des comportements d’emploi des entreprises, de manière à favoriser le développement de l’emploi et la promotion de la qualification des salariés ;
  • La création d’une contribution sociale sur les revenus financiers des entreprises (intérêts et dividendes), destinée à favoriser les stratégies d’investissement productif et fondée sur le développement des qualifications et non sur la promotion des logiques financières.
  • Une remise en cause des exonérations de cotisations employeurs ;
  • Une soumission à cotisations sociales de l’intéressement, de la participation et de l’épargne salariale, permettant de créer des droits pour les salariés, contrairement à l’actuel forfait social.
  • La création d’un fonds de garantie des cotisations, alimenté par une cotisation des entreprises, permettant de couvrir les pertes pour la Sécurité sociale liées aux impayés de cotisations (les admissions en non-valeur)..
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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:52

Déclaration liminaire

Conseil Supérieur de la

Fonction Publique Hospitalière

Jeudi 6 Juin 2013

Nous nous réunissons ce jour, à la veille de la Conférence Sociale, Acte II de l’an II.

En juillet 2012, la CGT félicitait l’organisation d’une Conférence Sociale et exigeait qu’y soient portées des mesures pour sortir du cadre de la rigueur, et faire progresser la protection sociale. Aujourd’hui qu’en est-il ? Quel bilan ?

 

Concernant plus particulièrement le secteur de la santé, la situation économique et sociale de nos hôpitaux, sur l’ensemble du territoire, est plus que préoccupante.

 

Depuis plusieurs années, l’activité hospitalière augmente de 5% par an quand le taux d’augmentation des budgets n’évolue que de 2 à 2,5% ! Autant dire que ces budgets ne font qu’accroître le déficit en terme d’effectifs de personnels, contribuent à la dégradation des conditions de travail, favorisent les accidents du travail, l’épuisement professionnel et la répression de celles et ceux qui dénoncent ces faits.

 

Dans un tel contexte, si nous nous félicitons des engagements de la Ministre sur l’arrêt des partenariats public/privé, nous demandons des actes significatifs pour mettre fin à ces contrats qui plongent les établissements dans la spirale de l’endettement dont le prix fort est payé par les salariés, en témoigne la situation de la Cité de Saint-Nazaire, celle de l’Hôpital du Sud Francilien…

 

Tous les experts s’accordent pour affirmer que ces partenariats sont une aberration, la Cour Régionale d’Alsace en fait encore état cette semaine.

 

Nous demandons donc que les pouvoirs publics dénoncent les contrats publics/privés et s’engagent

pour leur rachat.

 

Beaucoup de « chantiers » ont été ouverts : le Pacte de Confiance pour l’Hôpital, des négociations notamment sur le parcours professionnel, la carrière et la rémunération des Catégories C, une nouvelle loi relative à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires,… mais, à ce jour, peu ou pas de réponses concrètes, immédiates, de signes forts d’amélioration car les politiques d’austérité sont également le fil conducteur de tout préalable.

 

Concernant la présentation sur les premières mises en oeuvre du Pacte de Confiance du 17 Mai dernier :

Depuis septembre 2012, la CGT a participé à de très nombreuses, trop nombreuses réunions de concertation et le temps des négociations doit immédiatement voir le jour !

Le 17 mai, à l’issue de la présentation, 6 thématiques devant faire l’objet d’un protocole avant l’été ont été présentées.

À savoir :

  •  L’évolution du fonctionnement des Instances
  • la bonne pratique de l’accord local
  •  L’incitation à la négociation locale pour l’amélioration des conditions de travail et l’organisation du travail
  •  Un observatoire du dialogue social
  •  La mise en place des médiateurs du dialogue social
  •  La formation professionnelle.

 

 

A trois semaines de la période estivale, qu’en est-il ? Quels moyens sont mis en place pour la mise en oeuvre de ces six sujets ?

 

Concernant le projet de loi relatif à la déontologie et aux droits et obligations des fonctionnaires, que nous avons ce jour pour information :

Il s’agit de modifier le Titre I du Statut Général des fonctionnaires à l’occasion des 30 ans du Statut, par une loi qui sera présentée en Conseil des Ministres à la mi-juillet.

Les valeurs de la Fonction publique seront ainsi spécifiées dans le statut.

Nous considérons que ce que contient l’article 1 du projet de loi est un casus belli au sujet de la réserve demandée pour les fonctionnaires. Nous y reviendrons dans le détail lors du prochain CCFP.

Nous avons déposé une quarantaine d’amendements et nous attendons la position du gouvernement sur chacun de ceux-ci avant de nous positionner.

ANNEE

Nous revendiquons un statut unifié de la Fonction publique qui renforce le patrimoine commun à l’ensemble des fonctionnaires.

 

Alors que la Fonction Publique Hospitalière, l’un des trois versants de la Fonction publique, va être de fait impactée, nous nous interrogeons sur le fait que ce texte nous soit soumis seulement comme point d’information et non pas comme pouvant faire l’objet de remarques ou discussions lors du Conseil Supérieur.

 

Concernant les Catégories C : parcours professionnels, carrières et rémunérations :

Les mesures qui nous ont été présentées le 21 mai ne sont que des mesures encore et toujours sous le sceau de l’austérité ! Ce qui est proposé à ce jour n’est que la continuité de la logique de saupoudrage du précédent gouvernement.

 

En bref, il ne s’agit pour le moment, que de rajouter des points d’indice en fonction de l’évolution du SMIC, alors que la CGT revendique que dans nos secteurs, les agents démarrent à 1,2 fois le SMIC du fait des spécificités du travail posté, des horaires décalés, de nuit, de la charge physique, émotionnelle, du travail insalubre, etc.

On est bien loin du compte….

 

Concernant l’actualité statutaire :

Lors du dernier Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière du 26 mars, nous vous interrogions sur plusieurs points qui, à ce jour, sont encore sans réponse concrète.

Aussi, nous n’avons toujours pas les textes sur les ratios promus/promouvables de certains corps de la Fonction publique, ce qui, de fait engendrent des difficultés réelles et sérieuses quant à la tenue de CAP. De nombreux agents qui auront fait le choix de partir en retraite prochainement risquent de se retrouver pénalisés. Va-t-on vers une année sans promotion !

 

Où en sommes-nous concernant le projet de décret modifiant le décret sur le droit syndical dans la Fonction Publique Hospitalière et l’avenir également des heures mutualisées ? Alors que le décret pour la Fonction Publique de l’État est paru le 2 juin dernier ?

 

Où en sommes-nous sur l’application de la loi « non titulaires » et quand paraîtront les 15 arrêtés des catégories B et A manquants à ce jour ?

 

Qu’en est-il des négociations en cours avec les Sages femmes, les Psychologues ?

 

Concernant le CSFPH, quand ferons-nous un bilan en termes de fonctionnement et quand le règlement intérieur nous sera-t-il présenté et soumis à la discussion.

De plus, qu’en est-il de vos engagements en termes de moyens pour l’équipement informatique des membres siégeant au CSFPH.

 

Pour terminer, sur le sujet des retraites, si la base de calcul des pensions de retraite pour les fonctionnaires n’est plus sur les 6 derniers mois mais sur les 10 dernières années, la perte des pensions sera de 5 à 10% selon les catégories, quid de la justice sociale !

 

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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 14:44

EPSM de Caen (14) : une mobilisation

chaleureuse et solidaire

 

L’EPSM vient de connaître une mobilisation sans précédent par son ampleur, sa détermination et son unité.

 

Le Directeur, après 9 mois de présence à la tête de l’Établissement a décidé et annoncé unilatéralement un plan d’économie drastique au motif d’un calcul sur 5 ans du déficit budgétaire à prévoir.

 

Ces économies touchaient individuellement tous les agents (suppression de 5 jours RTT, suppression de la ½ heure de repas sur le temps de travail, de l’avancement intermédiaire, des temps partiels …), et certains services (fermeture du laboratoire, d’une partie de la cuisine, du jardin et de la blanchisserie).

 

Il s’attaquait aussi à l’offre de soins en prévoyant de regrouper les centres de consultation et remplaçait les infirmiers par des aides soignants dans les services de long séjour.

Assemblée Générale tous les jours, grève, fermeture des portes, filtrage des entrées, blocage total des admissions. Il aura fallu 7 jours de lutte et le ralliement des cadres et

des médecins pour que ce Directeur cède et retire son plan d’économie...

Au cours de ces jours et ces nuits, les personnels ont tissé des liens d’amitié, de solidarité ; toutes catégories confondues, elles et ils ont retrouvé confiance en eux, en leur capacité de mobilisation, en leur capacité d’inverser la tendance; la peur a changé de camp.

 

Une des caractéristiques de ce mouvement c’est le mélange des générations de salariés (jeunes et moins jeunes); des catégories professionnelles qui vivaient côte à côte se sont rencontrées et ont partagé des préoccupations communes : emplois, salaires, conditions de travail, refus du mépris et du diktat.

 

Si nécessaire, les agents se sont dits prêts à recommencer.

 

En quelques jours, 7 d’entre eux ont rejoint la CGT, et ce n’est pas fi ni !

 

L’unité, la détermination et la solidarité ont été les mots clé de cette mobilisation.

 

A la première Assemblée Générale, il y avait 547 personnes en grève sur 700 agents présents dans l’établissement (du jamais vu).

 

Mardi 25 juin 2013, un protocole de fi n de conflit a été signé entre le Directeur et les

organisations syndicales. Il a été obtenu le paiement intégral des jours de grève.

 

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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 15:31

 

Le Mercredi 3 Juillet 2013

Madame, Messieurs,

Un premier protocole faisant porter le redressement financier du CHPC sur le personnel non-médical a été proposé par la Direction :

- passage en 12h en alternance jour-nuit obligatoire pour certains services (horaires dérogatoires à la loi),

- Diminution de 5 RTT annuels pour les non médicaux uniquement,

- 40 titularisations sur 500 contractuels,

- étalement des congés annuels d'été du 1er juin au 30 septembre,

tout ceci conduisant à la perte de 150 emplois ajoutés au 50 départs en retraites annuels.

Devant le refus massif du personnel et des usagers démontré par deux manifestations des 18 avril et 30 mai et le soutien des élus locaux lors des rendez-vous demandant un rééquilibrage, nous sommes retournés à la table des négociations et avons fait des propositions :

- perte de 2 RTT pour tous les personnels non médicaux, direction, médicaux,

-demande d’une expertise sur les amplitudes de travail en 12h sur l'ensemble de l'établissement car les organisations syndicales ne veulent pas prendre la responsabilité de l’application de cette mesure impactant fortement les conditions de travail des personnels et donc la prise en charge des patients,

- mise en stage des contractuels de plus de 5 ans (186 au CHPC),

- nomination d’un médecin coordinateur pour la gestion des lits et donc faire baisser la DMS

- internalisation d’un service de transfert ambulancier au sein du CHPC,

- utiliser les compétences des agents pour faire des économies au sein du CHPC…

-demande d'un véritable engagement d’un projet médical au CHPC ainsi qu’un recrutement de médecins compétents qui diversifie l’offre de soins aux usagers du Nord-Cotentin.

Mais après cette 3ème réunion de renégociation du 2 juillet, il semble que la direction « ne nous entende toujours pas» et nous nous inquiétons de la synthèse proposée la semaine prochaine surtout dans la perspective du budget de 2013 donné hier au conseil de surveillance.

Le sentiment d'abandon de la classe politique tous bords confondus. Dénonciation d'une politique de santé publique par l'ancienne opposition qui ne fait pas mieux aujourd'hui! Une prévision catastrophique du prochain EPRD due en particulier à la baisse de remboursement par l'assurance maladie voulue par le gouvernement malgré une hausse de l'activité. Cela veut dire que malgré tous les efforts du personnel, à savoir passage en 12h, perte des RTT, suppression de personnel, baisse des effectifs, cela ne suffira pas pour remonter les finances de notre établissement.

Les banques qui ont été sauvées par l'argent public, aujourd'hui enfoncent encore plus le service public en refusant des prêts à notre établissement ou en proposant des taux exorbitants. Pour faire preuve de bonne volonté, notre Direction doit supprimer du personnel pour montrer aux banques qu'elle fait des efforts sur ses charges.

 

 

 

Rien n'est fait pas l'ARS pour organiser une réelle politique de santé sur le territoire malgré la désertification médicale.

On marche sur la tête!!!

Le patient est complètement oublié, il doit revenir au centre des préoccupations.

Nous devons rencontrer les médias la semaine prochaine afin d'avertir la population du Nord-Cotentin sur le devenir de son Hôpital et de son personnel.

De plus, nous voulons vous alerter sur les restructurations en cours ou à venir, notamment :

- l'HAD de Valognes transférée à Cherbourg afin de créer un Unisite,

- la restructuration de la maternité avec la pédiatrie : perte d'une grande partie des chambres seules, on met dans un même bâtiment les nouveaux-nés avec les adolescents avec tous les problèmes de sécurité qui s'ajoutent, où va-t-on trouver 2,4 millions d'euros pour ce déménagement?

 

Nous réitérons votre intervention et votre soutien dans la demande d’un médiateur ainsi que sur l’intervention financière de l’ARS.

En vous remerciant par avance de l'attention que vous portez à notre établissement et à son personnel, nous prions d'agréer, Madame, Messieurs, l'expression de mes salutations distinguées.

 

L'intersyndicale du CHPC

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25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 15:39

Bonjour,

Nous vous informons de la suite du mouvement du personnel du CHPC.

Nous sommes retournés à la table des négociations avec des propositions pour pallier au déficit financier de notre établissement.

L’Intersyndicale a proposé à la direction :

 

ð L'abandon définitif de l’extension des congés d’été du 1er juin au 30 septembre,

ð De nouvelles études du temps de travail et du temps de repas avec une perte maximale de 2 RTT pour le personnel non médical,

ð Elle demande qu’un effort collectif soit fait sur l'ensemble de l'établissement, avec des efforts consentis par les personnels médicaux, mais aussi par les personnels de direction,

ð De retravailler sur les pools de remplacement AS et IDE, mais aussi de réfléchir sur l’extension de celui du pool de secrétaires(AMA)

ð Que la direction arrête « sa réflexion » sur l'accès au parking pour les agents parce que les personnels n'ont pas à payer pour venir travailler,

ð D'étendre le plan de titularisation avec des mises en stage au plus tard au bout de 5 ans

 

L’Intersyndicale a aussi proposé des mesures d’économies qui sont susceptibles d'engendrer des bénéfices :

 

ð La création d'une navette ambulance propre à l'établissement pour les transferts Cherbourg-Octeviile-Valognes,

ð La création d'un poste de médecin régulateur de lits d'hospitalisation et coordinateur de lits d'aval à l'hospitalisation aiguë,

ð Baisser le coût de l'intérim médical

ð L’augmentation des chambres de garde afin de baisser les coûts d'hébergement à l'hôtel des médecins intérimaires.

 

L’Intersyndicale a insisté pour que le personnel non-médical soit désormais impliqué et concerté sur les restructurations de leurs services.

 

L’Intersyndicale ne se positionne pas pour l’instant sur le passage en 12H d'un certain nombre de services. Cette dérogation à la loi prônée par la direction dans un but purement économique doit être présentée aux instances de l'établissement et fera l'objet d'une expertise par un cabinet extérieur demandé lors d’un CHSCT plénier.

 

La direction a pris bonne note de toutes ces nouvelles propositions émises par les organisations syndicales. Des réunions de travail se tiendront une fois par semaine jusqu’au 14 juillet pour travailler sur le protocole….

 

 

Mais les organisations syndicales souhaitent cette fois que leurs remarques soient prises en compte par la Direction:

 

=> Que le protocole soit juste !!!

=> Que le personnel non médical ne soit pas la seule variable d’ajustement financier,

=> Que le personnel puisse continuer à prendre en charge les patients dans les meilleures conditions grâce à un service public de qualité et une communauté médicale impliquée elle aussi dans le prestige et le redressement financier du CHPC.

Il faut savoir que les nouvelles négociations ont été déléguées par Notre Directeur Général au Directeur des Ressources Humaines. Notre Directeur Général n'est pas présent.

Nous avions demandé un médiateur au Président du Conseil de Surveillance et à l'ARS : PAS DE REPONSE de notre Ministre de la Santé

 

 

 

De plus nous tenons à informer la population cherbourgeoise sur les changements qui vont impacter sur les organisations de travail et d'accueil du pôle mère-enfant.

Suite à une réunion du comité de suivi PHME Conseil sur le pôle « Mère- Enfant » du Mardi 18 juin 2013 nous vous informons.

 

Le moins que l’on puisse dire : c’est contraint et forcé que ce déménagement va s’effectuer : médecins, cadres, sage-femmes, infirmières, agents administratifs, … ont effectué un travail considérable pour essayer de trouver un compromis acceptable pour tout le monde !

Nombreux d’entre eux n’ont pas hésité à faire remarquer un retour en arrière quant à l’accueil des patients et à la qualité des soins!!!!

 

 

· En vue de la nouvelle réorganisation et restructuration du pôle « Mère-Enfant » nous allons devoir pousser les murs ou faire un agrandissement de la structure actuelle car il manque de la place :

- pour les trois chambres de gardes,

- la salle de préparation à l’accouchement,

- le bureau du cadre de pédiatrie, espace physiologique, le vestiaire pour la pédiatrie, le coin ados… !!!

- ainsi que le lactarium qui est très pénalisé par tous les changements prévus !!!

 

· Une problématique aussi se pose sur le flux massif d’arrivée de patients au niveau de l’entrée principale de la maternité, à ceci s’ajoute un problème de sécurité que ce soit de jour comme de nuit !!!

 

 

· Le budget estimé pour les travaux du pôle « Mère-Enfant » s’élève pour le moment à 2M€ 4.

Tout cela pour avoir des conditions de travail et d’accueil médiocres dans le cadre des mesures d’économie pour résorber le déficit. Nous proposons de faire l’économie de cette dépense qui compensera les efforts que l’on exige du personnel non médicaux !!!

 

· Au cours de la présentation il a été indiqué que la signalétique devra être importante pour que les usagers ne soient pas perdus et qu’ils ne déambulent pas dans le pôle « Mère- Enfant ».

 

· Gynéco obstétrique: Il y aura au total 35 chambres dont « 26 chambres doubles et 9 chambres particulières » avec une nurserie centrale. 40% des chambres seules seront doublées tout au long de l’année.

 

· Unité Kangourou : L’unité Kangourou sera au 3e étage avec une capacité de 3 chambres dont une double, soit 4 lits, ce projet est peu ambitieux en regard de l’activité actuelle.

 

 

Les nouvelles négociations se termineront le 9 Juillet avec Le Directeur Général. Nous vous informerons de la suite donnée.

 

Nous vous remercions de l'intérêt que vous portez à notre établissement.

Restant à votre disposition pour de plus amples renseignements,

Cordialement

 

L'intersyndicale du CHPC

(coût 1.9 millions d'euros en 2012),

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7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 11:07

Comme dans beaucoup d’hôpitaux en France, les personnels du Centre Hospitalier Public du Cotentin subissent et combattent tous le jours les conséquences de la Loi HPST (Hôpitaux, Patients, Santé et territoires) appelée plus communément, Loi Bachelot (du nom de celle qui l’a mise en œuvre) et qui entraîne progressivement et inéluctablement une marchandisation de la santé.

 

Faire toujours plus avec moins de moyens, c’est devenu la dure réalité des personnels hospitaliers et ceci dans tous les services. Les agents donnent le maximum d’eux-mêmes afin que les patients et les consultants dans les services de l’hôpital ainsi que les résidents dans les EHPAD, subissent le moins possible les néfastes conséquences de cette loi. Mais ils s’épuisent et beaucoup d’entre eux n’en peuvent déjà plus !

 

Et il faudrait encore en rajouter !

 

En effet, la direction, pressée par l’Agence Régionale de Santé, a concocté un nouveau plan d’économies afin de tenter réduire le déficit cumulé de l’établissement qui s’élève à 21 millions d’€ .

Un plan d’économies de plus, nous direz-vous… il est vrai que cela fait plus de six ans que cela dure, que les personnels et les usagers en subissent les tragiques effets sans que l’on ne voit poindre le bout du tunnel. On a déjà rogné sur tout !

 

Ce nouveau plan d’économies drastique s’il est mis en place va encore dégrader d’avantage et de façon catastrophique les conditions de travail des personnels et les conditions d’hospitalisation et d’accueil des usagers de notre établissement.

 

Ce dispositif prévoit la suppression de 150 postes, la mise en place  de journées de travail de 12 heures avec alternance jour/nuit obligatoire dans les services qui réclament pourtant la plus grande vigilance et une haute réactivité et technicité des personnels : les soins intensifs de cardiologie et de neurologie, les urgences, le SMUR, la maternité, la néonatalogie, la pédiatrie, mais aussi la gynécologie, le service sécurité … soit environ 400 personnes pour l’instant, mais ce n’est qu’un début, un ballon d’essai.  

Ce plan d’économies prévoit aussi un allongement de la période des congés annuels d’été du 1ier juin au 30 septembre, la suppression de jours de RTT, la suppression des heures supplémentaires des cadres, un nombre de mises en stage insuffisant…

 

La direction aurait bien voulu « associer » les personnels et les organisations syndicales à l’acceptation et la mise en place de ces mesures d’économies. Elle n’ a pas lésiné sur la méthode : réunions d’information, réunions de pseudo-négociation, où tout était écrit d’avance et où aucunes de nos remarques n’ont été prises en compte.

Pour conclure ce semblant de dialogue social, un protocole d’accord a même été proposé à la signature des organisations syndicales… contre quelques mesurettes compensatoires. Comment la direction peut-elle imaginer un instant que le personnel et ses représentants puissent avaliser de tels reculs et toutes ces mesures sociales restrictives qui ne touchent que les personnels non médicaux ?

 

Lors d’une ultime rencontre, le directeur général s’est montré sous son véritable jour et nous a déclaré méprisant : « Si vous n’êtes pas d’accord, c’est que vous n’avez pas compris ! » Il se propose de faire début juin, 3 « réunions pédagogiques »  destinées à une explication de son texte aux personnels.

 

Pour marquer notre profond désaccord, nous avons décidé de ne plus participer aux réunions et aux instances tant qu’il n’y aura pas une réelle avancée de la Direction.

 

Car accepter ce protocole d’économies, c’est mettre le doigt dans l’engrenage infernal et destructeur de la loi Bachelot.  C’est un effort et des sacrifices inutiles, car l’année suivante il faudra recommencer, en donner d’avantage, supprimer encore des emplois, supprimer encore des lits, supprimer encore des services, et rogner encore sur les droits des personnels. Le déficit ne pourra jamais être maîtrisé où comblé.

Car il n’est pas uniquement le fait de mauvaises gestions ou de problèmes d’organisation locaux comme certains voudraient le faire croire, mais sont bien dus à une insuffisance de financement au niveau national.

C’est la Loi de Financement de la Sécurité Sociale qui détermine l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (ONDAM). Pour sortir de cette spirale infernale, il faudrait que le taux d’évolution de cet ONDAM soit supérieur à 3.2%. C’est une estimation de La FHF (Fédération Hospitalière de France) qui regroupe tous les directeurs d’établissements publics de santé. Or pour l’année 2013, il est passé de 2,5 à 2,7 % il manque donc encore au moins 0.5 % pour stopper les suppressions de postes dans les établissements, affirme t-elle !

C’est aussi la tarification à l’activité (T2A) qui oblige les établissements à augmenter leur activité de 2% chaque année dans le cadre des enveloppes fermées de l’ONDAM,  entraînant une baisse des tarifs et donc des recettes des établissements.

C’est bien la loi HPSTqui est responsable des restructurations et recompositions du paysage sanitaire et médico-social qui se poursuivent et s’accélèrent. Cette loi est toujours en place malgré les nombreuses critiques exprimées y compris par la majorité actuelle lorsqu’elle était dans l’opposition.

Que sont devenues les promesses et les engagements du candidat François Hollande ?

Que sont devenues les promesses et les engagements de Marisol Touraine, ministre de la santé. Que sont devenus les beaux discours de septembre 2012 énoncés lors de la mise en place du pacte de confiance et qui laissaient espérer des avancées allant dans le changement tant promis?

Oubliés, abandonnés ou reportés à des dates ultérieures, ils préfèrent faire la part belle aux dictats européens et patronaux. Hormis la fin de la convergence tarifaire public/privé, au delà de quelques belles paroles, et de quelques aménagements cosmétiques, nous ne voyons pas grand-chose de bien venir : Rien sur l’abrogation de la loi HPST, sur les pouvoirs de ARS,  sur la nouvelle gouvernance des hôpitaux, l’abrogation des ordres professionnels, rien sur l’emploi, les salaires et les conditions de travail…

 

L’absence d’ambition pour un nouveau système de financement de l’hôpital public est contradictoire avec la volonté de redonner à l’hôpital public toute sa place.

Nous avons rencontré Mme Gosselin (députée), Mr Houllegatte (maire de Cherbourg/Octeville et président du Conseil d’établissement du CHPC), Mr Godefroy (sénateur) et Mr Travert (député) pour les sensibiliser à nos problèmes et pour leur demander d’intervenir. Nous avons écrit à Mr Cazeneuve (Ministre du Budget), mais cette lettre est à ce jour sans réponse. Nous aurait-il oubliés ?

 

Nous avons rencontré l'ARS le mercredi 29 mai  à Caen …

 

Une vrai rupture avec l’organisation du système de santé, tel qu’il est conçu par la loi HPST, est urgent… Nous ne nous contenterons pas de son simple toilettage.

Partout sur le territoire, des mobilisations, comme la votre, voient le jour, rassemblant les salariés, les usagers et des élus. Elles portent essentiellement sur le maintien d’une offre sanitaire et sociale publique de qualité, la réponse aux besoins des usagers, le maintien et le développement de l’emploi, l’amélioration des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader, les salaires, une réelle reconnaissance des qualifications, un parcours professionnel permettant de vraies  évolutions de carrière et une attractivité de nos métiers.

Il est urgent que ces divers mouvements convergent et deviennent une force qui soit capable d’imposer au président Hollande et à son gouvernement de reprendre le cap des engagements si vite oubliés.

 

L’Hôpital n’est pas une entreprise, la santé n’est pas une marchandise !

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